Mais qui a dis que les goulottes de glace étaient déjà fini pour la saison!
Hier, avec Laurence, retour sur la Tour d'Eyne par sa voie NW (AD, III, 70°), pour notre classique est dernière course de couloir de la saison.
Samedi, les orages ont magnifiés le paysage à travers une couche de fraiche de 5cm dès 2000m d'altitude. Les paysages sont grandioses, comme en plein hiver.
Départ à 7h30 de Planès en Cerdagne, aux milieux des Prairies verdoyante, il fait 1c°, la journée s'annonce très belle, sauf sur le Capcir qui restera boucher toute la journée!
Départ de Planès,
L'approche est très longue, nous savons que la journée le serra également. C'est le prix à payer pour s'offrir cette très belle course.
Dans la forêt de Planès,
Au détour d'une piste, l'objectif du jour apparait dans toute sa splendeur, la face Nord de la Tour d'Eyne
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A partir de 2000m, les premières traces de la nouvelle fraiche apparaissent. Le paysage verdoyant du printemps prend alors un tout autre aspect. L'ambiance est magique, les APN fusent!
Orri del Pastor,
Estanyol de Planès,
Laurence et son Cactus
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Le Malaza,
Un peu de brume,
Il nous reste encore un bout de chemin avant la face de la Tour d'Eyne. Mais en chemin, une petite idée des conditions au Malaza (
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Une dernière, rude très rude, montée, et la face Nord de la Tour d'Eyne nous explose en pleine figure
Ambiance
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Et son couloir NW, l'enneigement est très important dans la voie, bien plus que l'année dernière à la mis avril. Le ressaut du milieu est couvert de glace, et la goulotte de sortie également!!!!!!!!!!!!!!
Arriver au pied de la face, nous nous équipons et hop c'est partie. La neige alterne entre type névé légèrement repris par le regel, et béton de chez béton. Personnellement, la neige béton est bien plus fatigante pour les mollets.
Au pied de la face,
Le cône de déjection est naturellement long...
Mais l'apparition de la voie est un pur bonheur,
Plus on monte, plus le vent souffle, et plus il fait froid, vraiment très froid!
Le vent soulève régulièrement de grandes gerbes de neige fraiche. Malgré le soleil, la neige ne transforme pas. Nous nous encordons à quelques dizaines de mètres du premier ressaut, pile au moment ou une pavasse décide de se décrocher de la face et nous fonce dessue. Heureusement, il prendra la tangente droite du cosinus de Pythagore au dernier moment! 
Le premier ressaut de glace en 60-65°,
Le ressaut,
La glace est globalement bonne, un peu cassante, mais les appuis son béton.
Au dessue, les pentes sont encore très inclinées, mais la luminosité est elle splendide. Laurence assure à R1, je m'occupe de ce premier ressaut.
Laurence à R1,
A la sortie du ressaut, impossible de faire un relais sur la paroi à cause de l'absence de fissures adéquat. Pas même un piton!
Alors j'installe R2 sur mes piolets dans une sorte de rimaye profonde sou un rocher.Depuis R2 en plein gaz, le ressaut de glace,
La suite,
Printemps ou hiver?
La suite du couloir se ferra dans des pentes toujours soutenues jusqu'au dernier tiers. Dans du 50-55°, nous effectuerons trois longueurs avec assurage sur piolet, nous en profitons pour réviser nos classiques! Il fait toujours aussi froid, la corde, les gants, le matos et nous, gelons sur place!
Quelques photos d'ambiance du passage de ces pentes avant la sortie de la goulotte,
Avant la goulotte terminal, la pente s'adouci avec un 45°. Cela nous permet de souffler et de repartir en corde tendu. Cette goulotte, c'est à Laurence de la sortir cette année. Elle est en mixte (neige, rocher et glace), un vrai régal et un très belle exercice de style pour Laurence en tète. Les piolets et crampons accrochent très bien, une très belle longueur en 70° max sur 15m.
La goulotte sans Laurence,
Avec Laurence, il ne faut pas ètre trops large d'épaule!
C'est à ce moment que nous avons eu le plus froid, le vent souffle fort. Pour mon passage en second dans cette goulotte, je demanderais à Laurence de me laisser du mou pour pouvoir profiter de la passer en libre!
Au relais, un dernier regard dans le couloir,
A la sortie, Nous Fonts, Infern, Bastiments...
Une dernière longueur facile dans les pentes sommitales avant le sommet,
Laurence dans la vielle corniche du sommet de la Tour d'Eyne,
Et enfin le sommet!
Au sommet, le vent est plus calme, nous en profitons pour prendre notre repas avant la longue est interminable descente dans la vallée de Planès.
Depuis le sommet, un petit coucou au massif du Canigou,
Sur la crête du retour en direction du Cambre d'Aze,
Depuis la crête du retour, petit regard sur la face Nord de la Tour d'Eyne,
Voila, le dernier couloir de la saison. Une très belle saison qui ce termine par une très belle voie. Maintenant, on range les piolets et les crampons, place aux rochers et aux courses d'arête dès dimanche prochain!
La suite de mes photos,
https://picasaweb.google.com/NicoAlpi/T ... NW15052011#
Nico
c'est pas fini de jouer avec la farine oui!!!
