Lundi soir, montée rapide (le temps passe vite quand on discute !) à Pombie pour planter la tente près du lac.
Les nuages accrochent encore les sommets, et le Lurien peine à sortir la tête.

Alors que la dent de Socque émerge fièrement aux dernières lueurs.

Le Palas et le Balaïtous ne vont pas tarder à plonger dans l'obscurité.

Mardi, départ très tôt en direction du col de Peyreget (oui, je sais, c'est la direction opposée à la voie normale, mais nous avons décidé de faire un petit détour !).

Au col, après moult hésitations et tergiversations, avec dans les mains un , que dis-je deux ou trois topos différents, nous finissons par rejoindre l'arête de Peyreget, où nous ne trouverons jamais la fameuse roue de vélo rouillée... Mais nous verrons tout de même la très caractéristique main de Peyreget, immanquable.

A force de suivre des cairns, de monter et descendre dans des pentes plus ou moins aimable, sur du rocher, de l'herbe, des cailloux... on se rapproche, lentement mais sûrement du Petit Pic.

Beaux points de vue vers le sud (que les spécialistes du coin me nomment les sommets !)

Est-ce que l'on ne verrait pas le Castillo de Acher et le pic d'Aspe par hasard ?

Depuis le sommet du Petit Pic, nous pouvons apprécier la suite de notre itinéraire pour remonter au Grand Pic... ben on n'est pas arrivés !

Après une descente en désescalade puis un rappel, nous atteignons la Fourche, où nous croisons une cordée d'amis "bolides". Pas trop le temps de papoter, nous remontons rapidement vers notre sommet, tandis qu'eux filent littéralement en sens opposé.
Au sommet, nous retrouvons une foule ibérique, venue comme nous profiter de la vue sur d'autres seigneurs.

Descente de la voie normale et retour au refuge pour finir cette jolie boucle, après une bonne journée de montagne !