Le femme nue du Montclam

[haiku]

Bonjour, Est-ce que quelqu'un connait l'hitsoire de la femme nue du Montclam qui vivait avec les loups ? Cordialement.

[castetdaleu]

Bonjour,

Tu trouveras cette légende dans "Légendes de l'Ariège" d'Adelin Moulis aux Editions Lacours.

Autrement, j'ai trouvé un résumé succinct sur internet:

"Le cas le plus frappant est celui de la "Folle du Montcalm" (1805). C'est l'histoire poignante d'une femme sauvage qu'on a bêtement essayé de "civiliser", en l'arrachant de force à sa vie libre...

Les bergers l'avaient vu vivre seule, dans la montagne, et lui avaient laissé de la nourriture. Mais en 1807, elle fut arrêté par les gendarmes, accusée, paraît-il, de jeter des sorts. On la mena au village de Suc, on l'habilla de force et l'attacha à un lit. Elle réussit à s'évader, fut reprise et jetée dans les geôles du château de Foix. On la croyait démoniaque car elle ne supportait pas les vêtements... Sa triste existence prit fin en 1808, soit à peine plus d'un an après son arrestation.

Elle aurait déclaré avoir vécu avec des ours, "ses amis les ours qui la réchauffaient". Elle emporta son mystère dans la tombe..."

http://polymathe.over-blog.com/article-23621223.html

Philippe

[haiku]

Merci pour ces infos, Philippe c'est bien la même femme. J'ai eu vent de cette histoire en lisant le livre de Françoise Besson Pyrénées romanesques Pyrénées romantiques au XIXe siècle (Universatim 2000). Selon l'auteur, on la considérait comme aliénée, elle refusait de s'habiller et de s'alimenter on l'aurait mise au cachot où elle est morte qq temps plus tard. Cordialement. Haiku

[christian65]

Bonjour, Est-ce que quelqu'un connait l'hitsoire de la femme nue du Montclam qui vivait avec les loups ? Cordialement.

Elle à déménagé je l’ai trouvé l’année dernière en Espagne au lac de Ip

[haiku]

Si elle a vue sur le lac d'Yp et la Collarada, je comprends qu'elle ait déménagé ! C'est plus calme que le Montcalm et autrement sauvage !

[ors]

c'est le sujet de cette semaine dans la Suuperrbbe émission de Michel CARDOZE "histoires des sud" sur sud radio de 13h à 14h (redifusion estivale), avec comme invité un écrivain très passionnant Michel GARDERE

à ne pas manquer!!

NB: il s'agit d'un ours et pas de loups

nostalgie, nostalgie,
mon grand-père m'a raconté ces histoires de femmes blondes nues venant se chauffer entre ses pattes

le progrès... ça n'a pas toujours du bon!

[ors]

Bonjour, Est-ce que quelqu'un connait l'hitsoire de la femme nue du Montclam qui vivait avec les loups ? Cordialement.

Elle à déménagé je l’ai trouvé l’année dernière en Espagne au lac de Ip

tu crois pas si bien dire, son ancêtre était d'origine espagnole...

[haiku]

Lady Chatterton rapporte qu’elle était belle, avait de longs cheveux, jouissait d’une bonne santé et se plaisait à vivre nue parmi les ours, qui la réchauffaient l’hiver. Françoise Besson in Pyrénées romanesques Pyrénées romantiques au XIXe siècle raconte la triste fin de cette fille sauvage dont l’identité ne fut jamais découverte et qui parvenait à peine à s’exprimer. « Arrêtée deux fois, elle est enfermée d’abord chez le curé de Suc d’où elle s’évada, puis dans un hospice de Foix, et enfin à la prison dans une tour du château (les religieuses de l’hospice, jugeant sa présence trop dérangeante pour les autres pensionnaires, avaient demandé qu’on la leur enlève ; le département de l’Ariège n’a pas d’asile d’aliénés et les départements limitrophes refusent de se charger d’elle). Pendant que le Ministre de la Police demande d’autres interrogatoires, le Ministre de l’Intérieur, répondant à la demande du Préfet de l’Ariège (le seul qui essaya de la faire sortir de prison), envisage son transfert dans un hospice. Son élargissement et la demande de soins nécessaires partent du Ministère de l’Intérieur le 5 janvier 1809, soit deux mois trop tard. Entre-temps, la « folle des Pyrénées » avait été placée par ses geôliers dans un cul de basse-fosse, avec un morceau de pain et une écuelle d’eau, toujours nue puisqu’elle ne supportait aucun vêtement. Elle mourut de froid, de faim et de l’indifférence collective le 29 octobre 1808. ».