Pour faciliter les échanges commerciaux, un habitant de Ginabat (hameau de Montoulieu) passa un marché avec le

En échange d'un pont, le Diable prendrait l'âme du premier qui le traverserait. Mais une fois le pont construit, personne ne voulait bien sûr le franchir.
On eut l'idée de faire passer un

Le Diable berné se mit en colère et tomba dans la
Pendant très longtemps, les origines de ce pont sont tombées dans l'oubli, au point que la légende a pris le dessus. La signalisation routière mentionnait Pont du Diable, XIIIe siècle. Le pont était décrit comme un ouvrage fortifié médiéval, mais il ne figurait sur aucune carte ancienne,

ni celle de Cassini, ni les cartes d’État-major du XIXe siècle. Il ne se situe sur aucun chemin d'importance. Les ruines de la bâtisse sur l'un de ses côtés sont les vestiges d'un moulin d’un type particulier. Le pont est soutenu par quatre arches, deux bien visibles sur le cours de l'Ariège, et deux autres comprises dans la bâtisse accolée. En réalité, le pont a été construit en 1836 par un entrepreneur local, Adolphe Garrigou, pour son beau-frère, le polytechnicien Léo Lamarque qui avait travaillé avec Jean-Victor Poncelet, le « pape de l’hydraulique », et il expérimenta en ce lieu une roue hydraulique de son invention : une roue fixée à l’extrémité d’un long axe, qui plongeait directement dans le tourbillon de la rivière entre les deux arches principales du pont ; ce qui explique l’absence de canal d’amenée et des installations traditionnelles d’un moulin

"
non non je fais pas la roue"
