

Voici un petit résumé de ce WE enchanteur :
On démarre du barrage de Cavallers,1750m, impressionnant de verticalité


On le longe rive gauche :

sur un sentier qui serpente dans la rocaille.


Le paysage est splendide
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
Et on comprendra vite pourquoi tout le long de ces 3 jours.l’arrivée au refuge de Ventosa se fait sous l’œil des aiguilles de Travessani.

Le partie hivernale du refuge a été agrandie depuis mon dernier passage, il y a 5 ou 6 ans : une pièce supplémentaire a vu le jour, si bien que maintenant, le dortoir est séparé de la « pièce à vivre » ; sauf qu’il n’y a pas de table ni de quoi s’asseoir


Et hop, le tour est joué !!

Entre temps, on se fait une petite reco pour le trajet du lendemain ; objectif : la Punta Alta, 3014m.
La neige est dure : c’est parfait pour le lendemain ; on va jusqu’ à la bifurcation, un peu au-dessus même puis on redescend.
La soirée fut très animée, comme il se doit


On n'avait pas oublié d'emmener du carburant

Le lendemain, réveil à 6H. Départ à 7H ; la lune étant presque pleine, les frontales sont inutiles.
On cramponne dès la montée ; la 1° partie se transforme en « cairn y es-tu ? »


En tout cas, on évolue ds un décor de rêve



Personne avant nous n’est encore passé ; on fait la trace, et de ce fait les 2 espagnols qui nous suivent ont un escalier de rêve jusqu’au sommet !
La pente se redresse :

tantôt la neige porte tantôt on s’enfonce.
puis en avant pour la combe NE ; au pied de cette dernière j’encorde Domi, fatigué :

pas facile de suivre le rythme de la frakassée team, même si on a mis la pédale douce .Finalement, il arrivera au sommet de la Punta Alta, son 1° trois mille en hivernal.


Au petit col avant le sommet, on a encore la vue, après on se trouve à la base du nuage donc, c’est plutôt brumeux.

Nath et Oliv au col :

A qq pas du sommet :

la fine équipe au sommet :

le sommet de la Punta Alta, 3014m :

On redescend et on se met à l’abri d’un rocher pour manger.
Retour au refuge vers 14h30.
Le dimanche, direction le Montardo ; les nuages bas ont envahi notre terrain de jeu ; mais on a encore de la visibilité, tant que l’on est sous les nuages.
Aiguilles de Travessani :

Là encore, c’est la chasse aux cairns; on longe plein de lacs, puis on attaque une première montée avant d’arriver au lac des Monges.

On le contourne, déjà les nuages sont plus présents

On arrive sous le col de Crestada ; dans la brume : par chance des traces de pas montent en direction du Montardo ; on décide de les suivre ; sans elles, on aurait abandonné.
L’arrivée au sommet se fait dans une ambiance fantastique

Un moment, le Montardo se dévoile timidement ; c’est éphémère mais la vue que l’on a à cet instant précis est inoubliable !! il faut y être pour ressentir ce moment privilégié.

au sommet :

Le vent souffle là-haut on ne s’y attarde pas.

Quelques clichés et on redescend, les yeux rivés sur nos traces et le GPS en embuscade autour du cou !!!
D'ailleurs, y a pas que le GPS qui soit en embuscade; les trous aussi



Domi dans les abysses du Montardo :

Plus bas, plus de vent mais pas top le temps ; on passe sous la couche après le lac des Monges ; ensuite re-partie de « cairn y es-tu » .

Seule faune rencontrée : un crocodile !



On arrive au refuge vers 15h ; le soleil joue à cache cache avec les nuages.
On mange, récupération du matos et c’est le retour au barrage à marche forcée

Voilà 3 jours bien remplis dans une excellente ambiance.
Félicitations à Domi ; peu aguerri à ce genre de « sport », il s’en est bien tiré ; faut dire qu’on a tout fait pour !!!!!
les photos :
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PS : merci à Chrystel pour ses tuyaux
