Evidemment, la neige, quand elle se fait rare, on râle et on espère. Puis quand elle arrive, c'est toujours trop, trop bas, trop froid... Bref la neige, ça va jamais...(en fait, ce qui serait vraiment bien, c'est que la neige tombe juste au niveau des départs de ski de rando).
Les routes sont plus ou moins glissantes, et il y a un avantage certain à habiter sur place ! Il suffit de sortir de chez soi pour se rendre compte que non, ce n'est pas la peine d'envisager se rendre trop loin dans la vallée.
Hier matin, à la faveur d'une éclaircie, me vient l'idée de sortir les skis, à côté de la maison, donc, pour éviter les désagréments du chaînage à quatre pattes dans la neige, le pantalon et les gants trempés, l'énervement, ou ceux de la voiture qui part en vrac dans le fossé, me voilà donc partie vers Génat. C'est un village au-dessus de chez moi. Je me gare vers 850 mètres d'altitude, à la bifurcation qui monte à la Grangette, et c'est là que je chausse. Je me rappelle l'avoir fait une fois déjà, et nous avions skié les belles pentes du roc de Querquéou. Là, ça ne sera pas possible, car il n'y a pas assez de neige sur les croupes herbeuses (quand je dis que la neige, ça va jamais...) Je suis donc la piste forestière, et je rejoins le col de la Bène et une butte anonyme. Une jolie promenade, plus du ski nordique que du vrai ski, mais l'ambiance était très belle dans la forêt, et j'ai même eu droit à du soleil !
Le vallon de la Grangette au départ

Pour l'instant, il fait gris...

La piste forestière, bien enneigée

Le ciel est dégagé, et les arbres sont beaux !

Il y a même des sapins

Le soleil crée de belles impressions

Le plateau de Génat et la vallée de Tarascon derrière

Les falaises qui dominent mon village

La descente

Ca donne envie de slalomer entre les arbres !

Les croupes que j'aurais bien aimé tracer

Mais ça manquait encore de neige

La falaise de Génat, encore réchauffée par le soleil

Mes traces ont déjà disparu sous les épais flocons qui tombent depuis ce matin, et ça me plaît, de savoir qu'elles n'auront existé que quelques heures...