Tout comme consulter un topo-guide papier c'est le moyen d'être en montagne tout en restant en plaine. Pour pointer comme Jérôme les contradictions dont nous pouvons faire preuve.pougatchev a écrit :Le portable, c'est un moyen d'être en plaine tout en étant en montagne.
Le procès d'intention fait au portable (et aux applications que l'on peut mettre dedans) me semble hors de propos. Il me rappelle les polémiques autour de son utilisation abusive à propos des secours; après 2 ou 3 ans de généralisation les PGHM divers, tout en pointant les inévitables dérives constatées, ont plutôt mis en avant dans leur expérience le temps gagné par la possibilité d'être rapidement joints avec un portable. Et dans beaucoup de cas, le temps gagné est primordial en secours. C'est donc moins l'objet et sa technique (ou son contenu) qui pose problème que l'esprit dans lequel on l'utilise.
Qu'Adeline travaille sur ce type d'application ne me dérange donc pas sur le principe; elle adapte juste ce qui existe déjà dans les topos-guides, cartes, ou même vagues photocopies froissées de poche supérieure aux possibilités modernes offertes par la technique. Le tout étant que les utilisateurs sachent qu'il n'y a là que des informations, et qu'être informé n'est pas être (donc avoir) "expérimenté"; pour cela il faut apprendre, ce qui se fait en se confrontant à la réalité, du terrain, de la pente, de la difficulté, du temps, ou de la pluie qui tombe alors que l'appli de ce (put... de) portable avait prévu un franc soleil. Puissent les futurs utilisateurs l'avoir bien compris avant de partir crapahuter.