Cela faisait longtemps que j'avais promis une sortie Brèche+Taillon à quelques collègues de boulot, dont José (et non pas Don José
). Il paraît que ça resserre les liens!!!! 
En effet, la sortie et les agapes
m'ont confirmé qu'on pouvait rire de tout, mais pas avec n'importe qui, comme disait ce cher Desproges!En route pour quelques photos:
Dame marmotte surveille le quatuor près du col de Boucharo:
Le passage de la cascade nous sera facilité par la couche de neige (attention pour les jours suivants, ça fond !):
Vue classique du Taillon et du doigt, perché là-haut. Il fait très beau à ce moment-là...mais ça ne va pas durer
:
Peu avant le refuge de la Brèche, la neige demande un poil de précaution:
Sous la Brèche, miracle, tout est calme; juste un groupe qui apparemment est en stage-sécurité:
La montée vers la Brèche est éprouvante car on s'enfonce pas mal dans la neige. (Il en avait beaucoup plus à cet endroit que lors de notre sortie PTeam de juillet 2010)
A la Brèche, changement de décor, un vent froid et violent apporte des nuages. Juste le temps d'immortaliser le Casque:
Nous grimpons en direction de la Fausse Brèche et du Doigt. Un fort vent du Sud vient plomber tout le versant espagnol de nuages noirs. Il paraît que ça me donne un air de Sherpa sur la fin de l'ascension
....euh, avec beaucoup d'imagination 
Au sommet du Taillon, une minuscule trouée de ciel bleu; on ne reste pas plus de 5mn à cause des rafales de vent :
Au retour comme à l'aller, il faut rester vigilant près du Doigt (mince vire, neige transformée):
Après de belles agapes à l'abri du vent
, nous revenons vers la Brèche:
La descente vers le refuge de la Brèche façon luge; totalement ludique
Carte postale que je n'ai pas besoin de décrire, depuis le col des Sarradets.
Retour sans problème en milieu d'après-midi dans une super ambiance.
Cette sortie m'a rappelée celle de la Punta de las Olas où, avec Robert, nous avions eu d'excellentes conditions au départ avant de nous faire brusquement ennuager et ventiler à partir de 2800m environ.
Comme quoi, à Ordesa ou à Gavarnie, rien n'est jamais écrit
Lagrole
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au point de rater la brêche 
(vue à une dizaine de mètres + neige récente pour pas aider) et ce jour-là j'ai même retrouvé 5 espagnols encore plus à l'ouest...ça resserre les liens entre compagnons de galère 
: on me repère sur celle d'avant par le Kway fashion, tu sais bien 
