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Il y a un bail
![:]](./images/smilies/8.gif "Dan.San"){kind=small}
, une de mes toutes premières randonnées, entre le Mendibel et le pic des Escaliers, m’avait fort impressionner 
, par ce gros foutoir d’arrêtes, d’aiguilles, de tours et de gorges qui plongent à pic dans le cirque de Piketa
Ce matin s’est chose faite, nous partons pour remonter la canaule de Burquidoy
; je sais que ça ne sera pas facile, à cause de la complexité du terrain, de la carte IGN (illisible dans ce secteur 
!!!) et des topos et esquisses qui ne correspondent pas 
!!!!! « On verra bien sur le terrain 
»
Neuf heures du mat. nous sommes au cayolar d’Albinzé et il fait déjà une chaleur étouffante
! Nous partons en direction des bordes d’Ilhonatze, Gps en main, à travers bois, fougères et genets, faute de chemins et arrivons aux bordes, quelques longues minutes chaudes et quelques égratignures plus tard 
A partir de là nous arpenterons des bois très raides, dévalerons des pentes herbeuses encore plus raides (piolets en main) pour finir notre approche au fond du cirque de Pikéta, qui, par ça beauté sauvage et ça fraîcheur
, n’a rien à envier à d’autres cirques plus connus
A partir de ce point on arrive très vite à la bifurcation avec la canaule de Burquidoy et nous pénétrons un autre monde
, une véritable jungle, ou se succèdent une multitude de ressaut glissant que l’on passe comme on peut, plus ou moins en opposition pour ressortir au col de Burquidoy vers seize heures, en plain cagnard, exténués 
Dans deux heures nous aurons droit à une petite bière bien fraîche
qui nous attend dans la glacière (merci Noel) 
Un secteur à visiter, mais à ne pas mettre entre toutes les mains
PS : la trace GPX entre le cirque de Piketa et la sortie de la canaule de Burquidoy a était reconstituée (perte satellites ! normal)
