
Bravo à Olibarbo pour le Mont-Blanc; tu as dû toi aussi te régaler

3 et 4 aout
Après qq vias ferratas je pars sur le Mont-Blanc des Dames ! Et oui, messieurs, nous on a le nôtre

J’ai nommé le Buet, 3096m .Début de l’acclimatation avant l’arrivée de Nath et d’Alain.
J’ai décidé de bivouaquer au sommet. Je démarre par le vallon de la Bérarde, très fleuri, très joli.

1H45 plus tard, je suis au refuge ; petite pause où je fais fais le plein d’eau.
Rencontre avec les locaux :


Au dessus du refuge, ça commence à grimper sérieusement


Ensuite, ça devient lunaire ! et je ne compte plus le nombre de lacets qui amènent à l’antenne

Les lacets vus d’en haut :

ensuite c’est presque plat pour rejoindre le sommet où trône un énorme cairn ; je pose la tente ; la vue vaut le coup ; le Mont-Blanc joue à cache-cache avec les nuages .


le foehn se lève et du coup, je ne fermerais pas l’œil de la nuit





Puis je redescends et commence à croiser du monde.
Les photos :
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7 aout :
Nath me rejoins pour l’ascension de la pointe Percée, 2750m ; départ du col des Annes.On passera par les cheminées de Sallanches, bien plus ludiques que la montée par la VN( on descendra par là, par contre)

Pointe percée parce que :

vue du col des Verts, avant d’accéder aux cheminées de Sallanches :

cheminées de Sallanches : y a qu’à suivre le balisage !! 3 cheminées à passer, nécessitant l’usage des mains :

vue du sommet :

croix sommitale ( montée à dos d’hommes

)

descente par la VN : que de cailloux !!

les photos :
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8 aout :
Alain se joint à nous et c’est le départ pour la petite Verte 3512m.
On prend le TF des Grands Montets qui nous pousse gentiment à 3300 m ; descente des 235marches qu’il faudra se fader au retour

Arrivée sur l’aire de chainage ! il y a déjà du monde, le soleil est tjrs au rdv.
On remonte la PV par l’arête de neige et de glace par la gauche ; puis montée par les rochers.
Je fais volontairement court, Alain vous en a parlé( ouf, du boulot en moins


le mur :

le même, vu d’en haut :

coup d’œil sur l’Aig d’Argentière :

les photos :
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9 et 10 aout : arête de Rochefort
On descend la Vallée Blanche, toujours aussi belle, avec ses crevasses et ses séracs, afin de rejoindre le refuge de Torino. Chemin faisant, on se fait donc un petit exercice de mouflage.
Grand Capucin derrière les Lachenal :

Crevasse :

la suite des réjouissances :

Nuit au refuge puis départ de nuit pour l’arête ;

Légère descente puis c’est plat, sans plus trop de traces ; le terrain est chamboulé ; quand soudain, je passe à travers un pont de neige




Je sors et seulement à ce moment je jette un œil sur le monstre qui a voulu m’avaler : brrr, c’est large et profond !! Merci à Alain et Nath de ne pas avoir lâché



Je m’écarte un peu pour reprendre mon souffle et mes esprits.
Puis on repart !On atteint le pied de l’arête, tout sec.on grimpe, mai c’est long

Et interdiction d’éternuer !!



Ouah, l’ambiance !!!Je m’arrêterais juste avant le rappel ; Nath et Alain continuerons un peu ; mais il est trop tard pour aller au sommet, sans risquer de rater la benne ; et puis la visite rapide de la crevasse m’a bouffé des forces ; je préfère me garder pour la descente ;on se retape l’arête rocheuse en sens inverse ! c’est long !!
Les arêtes rocheuses en A/R, franchement, j’en veux plus

On remonte ensuite sur Hellbronner et on survole la Vallée Blanche en TF. Très reposant !!
Les photos :
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On rend Alain à sa femme

Retour aux Grands Montets, donc et à ses 235 marches !!
Descente sur le très beau refuge de l’Argentière par le glacier du même nom , pas mal fissuré.( le glacier, hein, pas le refuge


La tarte au citron, maison, est à tomber par terre

L’après-midi on part reconnaître la partie sur les moraines ; le départ se fera de nuit, donc on refait les cairns qui nous seront bien utiles.On sera seulement 3 cordées pour l’Aiguille ,plus 3 japonais en solo.
Une fois la moraine passée, petite montée en glace puis on attrappe la neige dure.

La pente sommitale est très raide( ça me fait penser au Swann…) Avant, franchissement de la rimaye :


On arrive à un petit col ; on prend à droite, en mixte pour aller au sommet que l’on atteint après 4 h et 1125m de déniv .
Vue sur le couloir Couturier
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)

La vue y est superbe. 3H plus tard on est au refuge ;on mange et on se prépare à repartir, en repensant aux 235 marches et à la montée qu’il va falloir s’avaler !!
Par chance, 2 personnes redescendent également et nous disent qu’il est inutile de remonter aux Grands Montets : on peut descendre à la gare intermédiaire ; de ce fait on mettra 2H45 pour revenir au TF, cad le même temps que l’on a mis pour aller au refuge, la veille !! de plus, cet itinéraire est très ludique;on surplomble le glacier d’Argentière.
Les photos :
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Nous voilà maintenant affûtée pour la suite, à savoir, un voyage entre ciel et terre sur les 4000m du Mont-Rose….