En 2007, à cause de la mto, la tentative avait avorté ; programmée de nouveau tous les ans jusqu’à maintenant, le pic se refusait à moi toujours en raison de mauvaises conditions mto
; mais samedi, accompagnée de Jean-Marc, le pic est enfin sous nos pieds !! 
Le dimanche s’annonçant pourave, la sortie est avancée au vendredi/samedi., du coup, ça limite le nombre de participants( mais vous inquiétez pas, on a pensé à vous
)Soleil commandé, il ne nous quittera pas durant ces deux jours.
Vendredi on prend la direction du barrage de Riète et on monte à la délicieuse cabane de la Sabine
; une ancienne trace( sans doute la tienne Framboise ?) nous amène dans notre logement de fonction ; on y prend nos quartiers puis on fait une petite reconnaissance pour le lendemain ; en effet on a décidé de gravir le pic de la Sabine par le couloir Sud ; vu l’orientation, on partira de bonne heure. En montant à la cabane :
A la cabane la vie s’organise : petite flambée et corvée de bois : on mettra bien 45 minutes pour couper une partie du tronc à l’aide de 2 scies, partiellement émoussées et d’un autre outil dont la vocation a changé momentanément de direction
; au moins, l’exercice réchauffe. 
Quant à la source je tombe pile poil dedans
je savais qu’elle était proche de la cabane, mais la neige qui était tombée début du mois( voir les photos de Framboise, le 1° janvier) nous la cachait ; si bien qu’en la cherchant je dégringole dans un trou : la source !!!!Et ça coule.
Ça c’était le 1° effet « kiss cool » du côté balnéo de l’aventure
Le feu réchauffe vite la petite cabane,
mais malgré ça, le lendemain à 6H30, la tempé à l’intérieur est tombée à …2°C
; l’eau que l’on avait mise dans la marmite, a gelé !!!Presque il fait meilleur dehors !!
On petit-déjeune, on met les crampons et zou, direction l’objectif du jour:
On arrive au pied du couloir rapidement ; il est large et coté pente, c’est comme le Vermicelle : 45° max 50°.
le soleil fait son apparition et colore le ciel.
On remonte le couloir ; il y a eu des coulées dans le 1° tiers. Ensuite une belle pente neigeuse nous amène au sommet où le panorama est splendide .
Nos traces dans le couloir ; photo prise d’un petit sommet à droite du couloir :
le petit sommet en question :
Dédicace Framboise : le temps splendide nous a permis de nous régaler les yeux :
On descend par la voie normale dans un décor de rêve , par l’étang de la Sabine d’en bas ; des isards nous passeront devant un peu plus bas dans la pente ; d’ailleurs, il y a des traces de leur passage un peu partout :
Sur le chemin de retour, on ramasse du bois pour les suivants :
En 4H de temps on arrive à la cabane, et on s’installe dehors au soleil pour le déjeuner ; ensuite rangement, coup de balai et on redescend ; le passage de la zone marécageuse est pénible
: on s’enfonce mais surtout là où l’on avait traversé la veille, ben, c’est plus possible : notre « marchepied »a disparu 
Emporté par les eaux !! Qu’à cela ne tienne on va voir plus loin si l’on peut trouver un passage ; on contourne toute la zone, et au final on se retrouve au pied du torrent et là y a pas 36 solutions : il faut passer en se déchaussant 
Alors attention ; les photos qui vont suivre peuvent choquer les âmes sensibles ou les jeunes enfants, du fait de leur caractère insoutenable
; je demande donc à ces personnes de s’éloigner de leur ordinateur….Parce que chez les Frakassés, on ne fait pas que se déchausser : on se déshabille aussi
JM dans la traversée infernale ; à ce moment l’angoisse nous étreint : on va devoir nous amputer des orteils, c’est sûr
Et peut-être aussi des mollets !!!!
L’eau glaciale aurat-elle raison de nous
?Arghhhhhhhhhh
Voilà, ça c’était le 2° effet « qui s’coule »
Arrivés de l’autre côté, on compte nos orteils : ouf, y en a 20 !! le compte est bon.
Et tout ce petit monde est en état de marche !!
Allez, on se rhabille : un peu de pudeur, que diable !!!
Ensuite, on rejoint le refuge du Quioulès, puis c’est la descente à la voiture sur un chemin à moitié verglacé., surtout jusqu’au pas de la Crabe.
Spendide sortie
qui s’est déroulée dans un très joli cadre, et dans une ambiance très chaude Le pic de la Sabine n’est peut-être pas très élevé,( 2561m) mais la vue qu’il nous offre sur tous ses voisins en fait un fabuleux belvédère ; prendre le couloir pour y accéder et redescendre par la VN est originale.
A faire pour ceux qui ne connaissent pas ; et puis c’est l’Ariège, sauvage et sublime( on était seul au monde : pas vu âme qui vive !!!)
Et de plus on est revenu les pieds propres
Les photos :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlink
à tous les deux. Moi j'aurais attendu le dégel.
; ainsi ça me donne une idée des alentours complètement invisibles le 1er janvier dernier ! 
.....et votre résistence au froid !