Petit résumé quand même :
1er jour : départ de Vinça à 7h en voiture jusqu’à Mérens-d’en-Haut (2h de route bien chiantes, avec dans un virage après l’Hospitalet, une bagnole sur le toit !!!!!! Les secours ne sont pas encore arrivés mais des types font la circulation et 2 personnes sont sous des couvertures de survie sur le bas-côté…)
Bref, départ à 9h de Mérens, GR pendant 5 minutes, puis baignade dans une baignoire d’eau sulfureuse, remontée du vallon du Nabre, puis de la porteille des Bésines où je ne vois rien à 10 mètres, descente au refuge des Bésines, remontée illico à la porteille de la coma d’Anyel.
Montée facile au pic de Bacivelles où je ne vois rien à 5 mètres, il est où le sommet, bah là, y a un cairn, ah non là y ‘a un bâton, bon tant pis, je dois être en haut car ça redescend de partout.
Descente selon la crête, flemme de regarder la boussole, quelques passages un peu raides puis vue sur un étang.
Un étang ici ? Merde, parti trop à l’ouest, remontée à la porteilla de Lanos , et enfin je pose ma tente à 2400 mètres environ sur une terrasse bien au dessus du Lanoux.
2er jour : J’ai vu 2 personnes au loin dans la journée ! Pas dit un moment à quelqu’un de la journée, bah ça fait du bien des fois.
Montée à un col d’accès au site d’Orlu en face du col de la coma d’Anyel, puis montée dans les nuages complets au puig de Lanos (limite Ariège), suivi du pic de Madidès. C’est nul, je vois rien à 5 mètres, à part des milliers de petites crottes d’isards ou de moutons partout autour de moi. C’est quoi ce sommet en herbe ?
Bon je fais quoi ? Allez je vais visiter un bout d’Ariège malgré la météo visibilité nulle. Je descend à la boussole vers les étangs supérieurs de Madidès et bonjour la descente le long d’un névé hyper dur que je n’ose traversé sans crampons, coincé entre la roche à gauche et le névé à droite. Cadescend et ça remonte pendant une heure le long de la paroi : beurkk, des éraflures de partout.
Je monte à la porteille de Madidès puis au pic de l’étang de l’étang Faury en aveugle, toujours aucune vue, c’est du gâchis. Descente à l’étang supérieur des Peyrisses par le col du Nabre, puis montée au pic d’Agnel sans rien voir non plus. Et en plus ça caille fort au sommet. Bon, ma soif de sommet est terminé, je rentre par une descente directe et herbeuse sous l’étang inférieur et je remonte à la couillade d’en Beys où, au miracle, je vois enfin quelque chose :
Descente à l’étang d’en Beys puis remontée à l’étang Faury, au col et enfin retour à la tente.
3ème jour : Temps mitigé ce matin
Montée à la porteille de la Grave (au loin au milieu de la photo)
Bifurcation à droite sur la crête et enfin le soleil sort sur les étangs au nord du Carlit
Enfin, ce dernier daigne pointer le bout de son nez au sud
Montée dans un grand pierrier à droite de la photo à l’ombre
Et récompense au sommet de ce pierrier, je vois enfin un vrai paysage, les étangs de la porteille de la Grave au nord
Et le Lanoux à l’ouest
Et un vallon que je ne connaissais pas à l’est
Un plateau avec la stèle d’un sportif du lycée climatique de Font romeu qu’on a retrouvé en 1984 six mois après sa disparition( !) puis les lacs du Carlit à l’est et les Bouillouses
Crête très facile jusqu’au Carlit de Baix
puis un peu plus compliquée pour rejoindre le Carlit, d’où le paysage est sympa (tiens le Castell isard que j’irai voir tout à l’heure)
Oups, y a trop du monde sur le sommet sud du Carlit, j’y vais pas
Descente par la hrp à l’ouest, je croise un type cheveux gris très sympa qui monte assez vite (c’est raide par ici) qui m’apprend qu’il a … 79 ans !
Puis montée au castell isard ou je croise 2 mouflons
Montée un peu compliquée mais sympa quand même
Tiens le Carlit
Et la crête faite ce matin
Oh sympa aussi en face la portella de Lanos numéro 2 (l’autre est vers les Bésines) et le pic de Font Viva à sa gauche, on y va vite fait
Euh, je casse un peu la croûte avant avec ce paysage
et cette bouffe
Descente au barrage du Lanoux, le castell isard en fond
Puis le Lanoux au sommet du Font Viva
Les nuages reviennent, je referai la Coume d’Or une autre fois
Redescente au Lanoux que je contourne par l’ouest, sympa
4ème jour : Retour à la voiture en me speedant car rendez-vous l’après midi à Perpignan
Lanoux – Mérens via porteille de Bésines : 3h pile.
Retour en bagnole retardé par un contrôle de la douane pour ceux qui descendent du pas de la case ( y sont cons de freiner ceux de devant, les flics ils contrôlent que ceux qui descendent… ) et une moto couchée au col du Puymorens, je croise les pompiers juste après dans la redescente.
Retour chez les civilisés…
Vivement le prochain séjour où je pourrai me re-libérer vers … 2016 car quand on a 2 enfants de 4 ans et 1 an, la montagne c’est plus pareil…
Avis aux connaisseurs !
une touche de jaune Bloblino!!! 
