Nous démarrons de St-Paul d'Oueil (1120m), charmant village à l'entrée de la vallée d'Oueil. Nous sommes 22 à avoir répondu à l'invitation de Robert.
Ni ski, ni raquettes au départ. Quelques passages glacés demandent un peu d'attention.
Une heure plus tard, tout le monde chausse.
Tout le monde ? Non. Un dinosaure résistera tout au long de la journée à l'appel des raquettes, préférant sonder avec obstination la profondeur de la neige.
Quelques téméraires empruntent les traverses...
... tandis que le gros de la troupe suit sagement la piste
Deux heures après le départ, arrivée aux cabanes de Courrau (1700m). Les nuages se font de plus en plus menaçants.
Le long cheminement en crête débute. Nous franchirons une succession de ressauts, ici le Cap de Lapagouère (1793m)
Brièvement les grands sommets du Luchonnnais se dévoilent. Shlaag en profite pour les nommer à dédé et eyra.

Ici, vers le Hourgade.
La chenille s'étire, les skieurs s'échappent.
Quelques belles corniches à l'approche du sommet.
Arrivée au sommet (1990m)... sous le soleil
Accroché à la borne géodésique, un cairn d'un nouveau type
Mais la trève ensoleillée ne durera guère. Le temps de prendre LA photo Pyrénées-team et un vent glacial se lève. Nous décidons de retourner à la cabane de Courreau pour pique-niquer.
Les skieurs démarrent les premiers...
... les raquetteurs suivent
Le paysage se fait cotonneux et s'estompe dans la brume.
Retour à la cabane de Courreau, heureusement ouverte pour les plus frileux
La fête commence
Champagne!
Maury, vins blancs, rouges se succèdent. Saucissons et fromages divers s'échangent dans une joyeuse ambiance et la plus grande convivialité..
Puis, c'est au tour des gâteaux : madeleines, cakes, galettes des rois...
A défaut de verveine de curieuses médecines circulent sous le manteau.
15h 30. Le froid s'invite, il est temps de repartir.
Quelques-uns décident de faire un exercice de descente de corniche...
... mais le résultat n'est pas probant
La descente reprend.
En face de nous, la vallée d'Oueil, blanche de narcisses des poêtes en juin
(décidément, il faut toujours que je case une plante dans mes posts)
Quelques d'jeuns et moins d'jeuns reprennent les traverses...
... les autres continuent sur la piste
Un rayon de soleil bienvenu éclaire enfin le paysage
18h au voitures. Nous nous séparons avec regret, mais la route est longue pour certains.
Robert, tu nous remets ça bientôt ?