Voilà un bref compte rendu de notre sortie sur la crête frontalière entre le 31 et le 65 réalisée ce samedi ! (Le BRA annonçait risque 4 sur la Haute Garonne, avec une météo caniculaire.)
Départ bien sec au dessus du Col de Peyresourde, on a très vite rencontré les premiers névés. Sur la pente d'en face, exposée Nord, deux avalanches se déclencheront au court de la journée, l'une atteignant la route en contre-bas.
Nous rencontrons sur notre route "Gisèle" (ainsi nommée par Fred Le Cathare) qui n'aura eu de cesse de houspiller son conjoint, pour le plus grand bonheur de nos oreilles. "T'as pas pris ma polaire ?!" "C'est toujours pareil avec toi, on ne peut rien te confier !" "Ca fait trois fois que je te demande de me passer la crème solaire ! T'écoutes rien hein !", etc...
Après une longue succession de montées et de descentes sur des collines enneigées, nous parvenons à ce que nous croyons être notre objectif, le Sommet de l'Aigle. Après avoir jeté un œil à la carte, nous réalisons que nous sommes en réalité sur le Pouey Louby... Nous avons déjà atteint et dépassé notre sommet... Tant mieux, la vue depuis ici est encore meilleure !
On s'installe pour manger, et on regarde deux petits points noirs ascensionner le Pic du Lion, voisin. On a du mal à y croire ! La petite voix criarde lointaine que l'on entend, c'est celle de Gisèle qui s'énerve encore après son acolyte, juste sous la cime, à près d'un kilomètre de nous !!! On attaque notre casse-croute avec un grand sentiment d'empathie pour "Jean Jacques" (Fred est doué pour trouver des prénoms)... Déjà que le pauvre homme porte le sac à dos...
Après mûre réflexion, je me sens encore d'attaque pour poursuivre notre virée ! Alors que Gisèle et Jean-Jacques nous ont rejoint au Pouey Louby ("Tu n'as pas mis de crème solaire ?! T'es tout rouge là !!") nous grimpons au Pic du Lion. Petit coup d'œil au Lac de Bareilles...
Et il est déjà l'heure de rentrer ! Bilan de la course, 1140m de dénivelé tout de même et quelques beaux coups de soleil.
A bientôt !
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pour la journée de dimanche (le BRA disait en substance: " S'il gèle au cours de la nuit le manteau neigeux sera regelé au matin, s'il ne gèle pas la neige sera pourrie, on attend vos retour d'information du terrain..." 
