salut GLDN content de te savoir sur la HRP , très bon souvenir de cette journée vers le molieres avec gérard ...!!
je viens assez régulièrement jeter un oeil sur le forum et y glaner qq infos
c'est vrai qu'assez occupé je me suis peu étendu sur les sorties faites cet été particulièrement ensoleillé ........et j'ai versé dans la rando orinique ou contemplative
en juillet j'ai pu faire qq petits bouts d'HRP coté 66 (carlit, canigou) région tout a fait superbe qu'à ma grande honte je ne connaissais pas , bientôt maubermé et mt valier j'espère pour parfaire le survol de ces belles pyrénées
Quand j'étais à l'armée, on dormait à la belle étoile et un pote avait eu sa musette fouillée par un renard qui avait dévoré un paquet de chewing-gum. Après, il avait dégueulé partout !
Mais il y a mieux. Une autre fois c'est un sanglier qu s'était mis à fouiller un sac à dos. Réveillé, en sursaut, un gars avait crié et le goret, effrayé avait pris les pattes à son cou. Seulement comme en farfouillant il avait passé la tête dans la bretelle du sac, il a déguerpi avec le sac à dos autour de la tête. On ne l'a jamais retrouvé !
Le rapport de perte de matériel en trois exemplaires pour le capitaine est sans doute collector !
Je déterre le topic car ça me fait marrer ! J'ai connu la même expérience que toi avec des sangliers à l'armée dans des circonstances particulières : En clôture d'un stage commando à Givet , nous devions faire un raid de 72h à travers les Ardennes profondes à marcher la nuit et bivouaquer le jour dans les sapinières et sans tente évidemment, dans des conditions d'humidité atroces. Toutes les 2 ou 3 heures de marche nous faisions une pause, la section s'arrêtait, on s'asseyait sur notre sac et à l'abri de notre poncho usé dégoulinant de flotte on grignotait dans l'obscurité et le silence ce qu'on avait sous la main en fermant l’œil pour optimiser le repos. Manquant de sommeil, fourbus mais toujours sous tension , nous étions rapidement tellement fatigués qu'à la moindre pause la vigilance se relâchaient violemment, la notion de temps et d'environnement et de ce pourquoi nous étions là s'évanouissaient et l'esprit gambadait sans entrave dans des délires de souvenirs de doigts de pieds nus dans du sable chaud, de copine qui nous manquait, de repas gargantuesque, de lits moelleux....... jusqu'à s'endormir en quelques secondes.
Et ce qui devait arriver arriva. Après une pause éclair de 5 minutes au plus à 5 mètres d'une lisière, la section est repartie en oubliant un gazier recroquevillé tel une souche verdâtre et paisible ayant mis le cap sur les mers turquoises des Caraïbes ... et dans cette noirceur d'encre nocturne d'une sapinière sous une pluie droite, il est resté là, près du sac poubelle contenant nos déchets.
Ce n'est que bien plus tard, vers 4 ou 5 heures du matin, alors que nous devions prendre place dans des semi rigides pour traverser la Meuse à la rame, qu'on s'est rendu compte de l'impair : il manquait quelqu'un. Gloup ! Angoisse, comme nous n'avions pas la moindre idée , trouffions soumis, de l'endroit où nous étions on imaginait la détresse du pote se réveillant dans cet environnement sinistre, loin de tout. Mais la réalité allait se montrer pire que nos craintes, lorsqu'à la fin du raid et désormais affecté à la plonge (! ), il a pu nous raconter son aventure :
Réveillé par le froid et l'humidité au bout d'une heure, il a beuglé quelques temps avant de se résoudre à utiliser mais en vain ses munitions à blanc de famas .
Voyant l'affaire pliée il s'est souvenu que la logistique passait toujours le lendemain ramasser les déchets abandonnés aux points signalés. Il s'est donc couché dans son sac, à côté de la poubelle, enroulé dans son poncho avec son flingue pour finir sa nuit. Seulement au bout d'un certain temps voilà que des grognements inquiétants et des bruits sourds le glacent, en risquant un œil il vit qu'il se trouvait au beau milieu d'une harde de sangliers occupés à tout retourner autour de lui et à s'acharner sur le sac poubelle. Il fit le mort le famas sous la main... jusqu’à ce que la cochonnaille commença à s'intéresser à son propre sac à dos et à son couchage. Groin qui fait déborder le vase, il perdit tout sang-froid, jaillit l'arme au poing hors du sac, et tel Rambo au meilleur de sa forme dispersa hurlant la joyeuse bande en les rafalant en continu de sa pétoire inoffensive...
un 4x4 de la logistique le retrouva vers 10h du matin au milieu d'un terrain labouré et de déchets éparpillés.
Mais qu'est ce qu'on a ri...
