Que mangez vous en rando ?

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bernard

Message par bernard »

davidb, je suis partant pour tes photos sur la grande fache, dès que tu les as en ta possession, tu peux me les envoyer par mail.
merci d'avance :)
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txom
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Message par txom »

oui Neo, impossible de comprendre pour moi. On se joint tous à ta peine.
txom
Xav
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Message par Xav »

Merci, Txom, d'exprimer nos sentiments à tous.

Je me trompe peut-être mais je ne crois pas que le débat devrait s'arrêter à ce point. Après tout, Néo nous donne l'exemple en continuant à pratiquer la montagne.

Je reprends donc le fil. Certains me trouveront sans doute insensible, mais je me souviens de certains moments de ma vie et de certaines réactions de mon entourage. Mon sentiment est que la tristesse que nous ressentons ne doit pas nous empêcher de continuer à parler ravitaillement. Néo, je ne te connais pas et je n’en rajouterai donc pas sur le sujet. Simplement, tu m'arrêtes si je dis des bêtises.

En ce qui concerne l’eau, je déduis des réponses de David et de Nico (a) qu’il vaut mieux disposer de quelques pastilles purifiantes parce qu'il y a quelques endroits où on ne peut pas faire le plein en toute sécurité, ou alors (b) il faut emporter une poche à eau pour être un peu plus autonome.

Nico, pourquoi ne pas citer les 2 marques de sachets lyophilisés ? Comment donner des conseils sur le matos sans parler des marques ? Ne condamne pas les débutants à tout goûter avant de trouver les bons produits ! Si tu es sincère, tes conseils sont précieux. Si tu n’es qu’un vil commerçant qui se cache en montagnard expérimenté pour vendre sa camelote (ce qui m’étonnerait un peu tout de même), on en sera quitte pour goûter une fois ou deux et pour changer après, c’est pas comme si tu nous recommandais une tente ou un sac de couchage haut de gamme !
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davidb
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Message par davidb »

A propos de l'eau, Xav parle de poche à eau pour pouvoir boire sans risque,le souci c'est que sur plusieurs jours il faut bien refaire le plein;donc des pastilles ça peut toujours ètre utile.Je possède une poche de deux litres c'est suffisant pour une demi journée ou une journée tout au plus je pense.
Pour ce qui est de manger qui connais des plantes commestibles ,de maniére a donner aux repas de rando un coté découverte.Si il y a des pêcheurs avec des idées de recette avec des truites ...hmmmm!
Pour ceux qui ont des idées ,elles seront les bienvenue.
bonne ballade à tous
David
Xav
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Message par Xav »

David, La question des plantes sauvages comestibles m'intéresse également. J'adore cuisiner avec ce que je ramasse dans la nature (quand ça ne détruit pas le milieu, bien sûr). Il y a bien les livres de Marc Veyrat (voir http://www.marcveyrat.fr/aller/boutique/index.htm ), qui cuisine avec des herbes ramassées dans la montagne. Il vient de Savoie mais certaines herbes doivent se retrouver dans les Pyrénées. Par contre, pour suivre les recettes 3 étoiles au guide Michelin avec un petit réchaud et quelques sachets lyoph, c'est pas du tout cuit! :?
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Néo
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Message par Néo »

txom et xav il mer semble que vous avez compris
Je suis jeune j'ai 19 ans bientot 20 et mon ami allait en avoir 19 l'an dernier quand il a chuté.
La montagne est méchante ça je lai déja dit mais ce n'est pas pour autant que je ne repartirai pas en montagne cet été avec son père . Nous allons refaire les pics que nous avons fait l'an dernier avec lui ne serai-ce que pour sa mémoire. Voilà il faut en avoir la force ce qui n'est pas le cas pour tous mais la vie est ainsi faite et me retrouver sur le 3000 de l'an dernier est le plus bel hommage que jne pourrais lui fair eil me semble. D'autant qu'il se situe dans SA valllée
La montagne est méchante, très méchante mais elle est belle et je l'aime.
Je pense tout le temps à toi Benoît.
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chacha
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Message par chacha »

En hommage à Alain Bombard, qui nous a quitté récemment.

Vous connaissez certainement ce médecin qui, à la fin des années 40, s'était "naufragé" volontairement pour prouver qu'on pouvait survivre en pleine mer.

Y a-t-il un courageux parmi les nombreux membres du forum qui souhaite tenter l'expérience, mais en montagne ?
Juste un parcours type "HRP" sans vivres, histoire de voir si c'est possible. Et là, point de vue nourriture par les plantes, ce serait utile...
Je sais bien qu'il existe des guides de survie, mais c'est souvent fait par des militaires américains ou des gars de ce genre, donc on aura du mal à puiser de l'eau dans un cactus des Pyrénées ou bien chasser le cachalot des montagnes, quoique pour ce dernier, je me demande si on ne pourrait pas en trouver finalement... :wink:

Ca pourrait être un beau challenge non ?
Chacha
Menez Breiz
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Message par Menez Breiz »

Bonjour.

Ton idée est originale.
Mais je ne me vois pas faire rotir une marmotte...
Questions plantes, je me trompe peut être, mais a cette altidude, nous aurons du mal a trouver chataignes, noisettes...
Remarque: cet été j'ai rencontré 2 marmottes au sommet de la Grande Fache: elle ont bien dû trouver quelques chose a manger la haut.

Bonne bouffe a tous.

Dom
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chacha
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Message par chacha »

Il y a un pélerinage à la Grande Fache tous les ans début août je crois, les marmottes se sont peut-être trompées de date (tu sais, avec le réchauffement de la planète, y a plus de saison, elles ont hiberné moins longtemps, je vois que ça !) :lol: :wink:
Sinon effectivement je vois mal ce qu'elles pouvaient bien faire là-haut :?: :shock:

Question plante, effectivement il faut plutôt aimer machouiller des branches de rhododendron... :| :cry: Mais c'est ça l'aventure ! Et puis il y a les épinards sauvages, les myrtilles, les framboises.

Il y a la pêche aussi...

Je ne vais pas parler de la chasse car là je vais m'attirer des ennuis avec quelques internautes... :wink:
Pourtant une bonne grillade avec un feu de génévrier, c'est divin... :P
Chacha
Xav
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Message par Xav »

Les guides de survie américains décrivent le cachalot des montagnes? :shock: C'est pô vrai !?!

Dans ce cas là, je propose des feuilles de pissenlit en salade d'accompagnement. Il doit bien y en avoir, non?
mlemonni
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Plein de manières de se nourrir en montagne

Message par mlemonni »

Bonjour tout le monde

Ci-dessous, le début d'un petit texte écrit sur la manière de se nourrir en haute montagne, disponible intégralement à l'adresse http://www.marclemo.com/alpinisme/conse ... riture.htm
J'ai été intéressé par l'idée de se nourrir avec ce qu'on trouve sur place, bien que je ne voie pas encore comment cela peut être possible lorsqu'on est assez haut ?

Marc

Ach... la nourriture en haute montagne ! Sujet délicat, important et peu consensuel s'il en est. J'avoue avoir beaucoup changé d'avis et de manière de faire au cours de toutes ces années.

Il y a eu, au début, la période "vivre de course, ration de survie". Soupes lyophilisée, en cas de Knorr et semoule pour le soir, barres de céréales survitaminées pour la journée, avec une réserve supplémentaire cachée quelque part au fond du sac, la "ration de survie, à prévoir dès qu'on dépasse 2500m", dixit les manuels.

C'était écrit dans les manuels, j'avais 16 ans, j'ai suivi la consigne sans discuter et sans me poser de questions. C'est sûr, après quelques années de recul, je trouve que c'était un peu ridicule. Sous prétexte de chasse au poids, on se retrouvait à manger des trucs composés de 90% d'eau et de 10% de sucre, qui coûtaient cher et laissaient le corps affamé et l'esprit frustré. Quant à l'existence d'une limite d'altitude au delà de laquelle la ration de survie est indispensable, je me demande qui a pu sortir ça... La survie ça peut vous tomber dessus au niveau de la mer (voire plus bas), inversement dans certaines parties du monde on couche à l'hôtel et on circule en car grand confort à 4000m. Bah!

Cette période s'est achevée au Pérou lors d'un voyage d'alpinisme. Mon copain Pascal et moi avions pris la chose très au sérieux en ce qui concernait l'alimentation. A l'époque il était possible d'avoir une aide logistique des entreprises pour réaliser ce qui pouvait encore passer pour une "expé", alors on avait emporté des caisses de de plats lyophilisés à 40 francs la ration... Il y en avait pour une fortune. Après quelques semaines, et plusieurs tentatives d'ascensions avortées de sommets à 6000m et plus (on était encore mal acclimatés, pas sûrs de nous) on croise un alpiniste local qui nous voit faire cuire nos ersatz de nourriture et fait des yeux grands comme ça. Il nous explique que lui, quand il part pour un sommet, il met dans son sac 10 bananes, 5 oranges et de quoi faire du thé, et que ça le fait comme il faut pour 2 ou 3 jours.

On se sentait un peu cons, avec nos stocks de spécialistes, mais on a suivi le conseil. A partir de ce moment les sommets tentés ont été réussis. Y a t'il eu un rapport de cause à effet ?

Lorsque j'ai commencé à prendre l'habitude de partir en itinérance sur plusieurs jours, une seconde période a commencé : la bouffe pas trop lourde, simple à faire, et qui tient au corps. C'était des boules compactes de céréales cuites mélangées avec quelques fruits secs... des sucres lents, un peu de sucres rapides... Alors là c'était vraiment n'importe quoi. Je me souviens d'une semaine dans le massif du Mont Blanc, avec un temps épouvantable. On passait de nombreuses heures sous la tente, avec un moral pas toujours très bon car l'inquiétude du retour était toujours présente... Dans ces moments le moral est très influençable, l'alimentation jour un rôle non négligeable. Je nous revois nous forcer à manger, repas après repas, des boulettes inappétissantes qui nous écoeurèrent bientôt. Pour sûr, on avait notre ration de sucres lents, mais à quel prix.

C'est sur la base de cette expérience que je suis arrivé au fonctionnement que j'ai aujourd'hui, et qui repose sur le principes suivants : il faut avoir à la fois la qualité et la quantité. C'est à cette condition que le corps restera en forme, et que le mental restera au beau fixe. Je pense sincèrement qu'au coeur de la tourmente, une excellente alimentation peut sauver des vies, ne serait-ce que par le moral qu'elle permet de garder. J'ai d'innombrables souvenirs d'après-midi de tourmente, passées sous la tente à attendre l'accalmie des heures durant, durant lesquelles les plantureux repas qui venaient entrecouper les longues périodes à lire ou somnoler au fond des duvets étaient des rayons de soleils festifs qui effacent en quelques minutes les inquiétudes concernant notre capacité de survie.
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olive
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Message par olive »

Interessant d'avoir bcp d'avis pour se faire une bonne idée, la demarche personnelle adoptée lors de la rando peut aussi jouer, en exagérant, on peut choisir de rester le moins longtemps possible la haut pour pouvoir festoyer de retour en bas, ou au contraire prendre tout son temps, se charger plus et profiter d'un bon repas en haut (bien mérité car il a fallu le monter).
Pour ma part j'ai déjà remarqué que les aliments même les plus insipides à la maison prennent une toute autre saveur en altitude après une journée d'effort, je ne suis donc généralement pas très difficile, mais il est vrai que je n'ai pas l'expérience de longue période en autonomie 'totale' ou de conditions difficiles de plusieurs jours en altitude. En condition plus proche de la survie que la vie habituelle, la nourriture prend evidement bcp plus d'importance, et je suis d'accord avec le message prec. sur ce point de vue. Et Vive la garbure !
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Message par txom »

ouiai, pourquoi pas des bananes mlemonni. Mais quand tu vas en autonomie pour une semaine voir plus, tu prends des mules sur les pentes eneigées ? Et quand il fait -20 dehors comme on a eu en Bolivie, manger chaud c'est trés agréable, presque vital. De plus, aprés plusieures heures d'effort dans de basses températures, si tu veus tenir plusieurs jours voir semaines, il faut absolument recharger l'organisme en proteines et en lipides.
txom
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davidb
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idée recette (humour)

Message par davidb »

Etape 1 : Acheter une dinde d'environ 5 kgs pour 6 personnes et une bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l'huile d'olive, des bardes de lard.


Etape 2 : Barder la dinde avec le lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive.

Etape 3 : Faire préchauffer le four, thermostat à 7 pendant 10 minutes.


Etape 4 : Se verser un verre de whisky pendant ce temps-là.

Etape 5 : Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.

Etape 6 : Se verser ensuite 2 verres de whisky et les boire.

Etape 7 : Mettre le therpostat à 8 après 20 binute pour la saisir.


Etape 8 : Se bercer 3 berres de whisky.

Etape 9 : Après une debi beurre, fourrer l'ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.

Etape 10 : Brendre la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade derrière la bravate-non- la cravate.

Etape 11 : Après une demi heure de blus, tituber jusqu'au bour. Oubrir la putain de porte du bour et reburner-non-revourner-non-recourner-non- enfin, mettre la guinde dans l'autre sens.

Etape 12 : Se pruler la main avec la putain de borte du bour en la refermant- bordel de merde.

Etape 13 : Essayer de s'asseoir sur une putain de chaise et se reverdir 5 ou 6 whisky de verres ou le contraire, je sais blus.

Etape 14 : Bruire-non- luire-non- cuire-non- ah ben si- cuire la bringue bandant 4 heures.

Etape 15 : Et hop, 5 berres de plus. Ca fait du bien par où ça passe.

Etape 15 : R'tirer le four de la dinde.

Etape 16 : Se rebercer une bonne goulée de whisky.

Etape 16 : Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinde de nouveau parce que ça a raté la bremière fois.

Etape 16 : Rabasser la dinde qui est tombée par terre. L'ettuyer avec une chiffon et la foutre sur un blat, ou sur un clat ou sur une assiette.

Etape 17 : Se péter la gueule à cause du gras rébandu sur le barrelage de la buisine et essayer de se relever.

Epate 19 : Décider qu'on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky.

Attrape 20 : Ramper jusqu'au lit, et s'enborbir.

Etape 21 : Manger le lendemain matin la dinde froide avec une mayonnaise et le reste de la journée nettoyer le bordel que t'as mis la veille dans la cuisine
:D :D
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davidb
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Message par davidb »

Salut je fait remonter le sujet pour "électron libre".
A+ David
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