Nous l'attendions tous. Mes raquettes étaient prêtes, depuis 8 mois dans le placard.
Alors je suis parti pour Orlu samedi et j'ai eu la chance (ou la malchance selon les quadriceps
) de faire la trace jusqu'à Naguilhe.Il fait -7° à 8h45 aux Forges d'Orlu (900m)
Je pars dans les bois par le sentier complétement caché sous 50cm de neige froide et légère.
Dans les lacets, la Dent d'Orlu illumine le paysage.
La hêtraie, magnifique, sans traces, juste quelques feuilles sur le sol.
La Dent et le plateau qui mène au Tarbesou, à la faveur d'une clairière :
Je poursuis dans la sapinière, dans un dédale de rochers. Je peine à trouver le chemin, peu de traces de peintures, pas de cairns visibles, je me perds parfois.
Le fada du signe de la vulve (qui ne mérite pas autant de pub
) massacre AUSSI les arbres :
Le Pic Cimet est en vue, au replas sous le barrage :
Après une courte mais très raide portion, j'atteinds le barrage (1890m) :
Le paysage est à la hauteur de la bavante (4 heures dans une neige avec aucune portance)
Une vrai ambiance hivernale (mais sans le lac glacé), -5° à l'abri, grand bleu, sur le barrage :
La voie de montée, sous les ombres du barrage :
Puis dans la descente, retour au passage significatif (attention, ne pas manquer) de la réserve :
Le massif de Tabe est bien blanc. De quoi ouvrir les Monts d'Olmes?
Je retrouve dans la descente les sapins dans leurs mateaux de neige :
Avec la Dent d'Orlu sous une lumière plus douce :
Et les plateaux glacés qui mènent au Tarbesou et au Roc Blanc...
La promesse de belles balades en décembre, si le redoux ne dure pas trop.
En tout cas la trace est faite pour les suivants
A charge de revanche!
Amitiés à toutes et à tous.
Ben81
elizabeth