néthou a écrit :nieve a écrit :[... et tu feras comme la plupart des skieurs, tu maudiras les raquettistes qui massacrent la trace sans vergogne, pire, tu souhaiteras fortement les faire interdire !
Dans un autre post, Héliosunbé posait la question: "Est-ce que le fait d’avoir des skis de randonnées rend asocial, voire méprisant ?"
Je ne dis pas ça pour Nieve, qui ne croit (presque) pas un mot de ce qu'elle écrit et a de l'humour, mais j'ai déjà croisé en montagne des skieurs de rando qui pensaient ce qu'elle écrit et plus, et pour peu qu'ils aient 2 planches aux pieds se croient des cadors donc forcément les maîtres des lieux (quitte à les saloper allègrement).
La montagne en hiver appartient à tout le monde, pour peu qu'on fasse l'effort d'y monter "by fair means", et une trace appartient à tout le monde. Que ce soit en ski, en raquettes ou pédibus.
Sûr qu'en raquettes si on peut éviter de passer sur la trace des skieurs, c'est mieux, mais si on ne peut pas (surtout que souvent en hiver que ce soit en skis ou en raquettes on emprunte le même tracé le plus sûr ou le plus logique), hé bin tant pis.
Deuxième, troisième, quatrième degré, évidemment.
Ceci-dit, c'est pas folichon d'essayer de suivre une trace de ski qui devait, à ses débuts, être bien lisse et linéaire, mais qui a été transformée en truc tout bosselé par un raquettiste (encore pire quand ça a regelé). Donc, dans la mesure du possible, faire trace séparée me semble être une bonne contribution à la communauté. Surtout qu'à raquette, on a tendance à monter plus droit dans la pente, alors qu'en ski, on zigzague plus.
Car une trace à ski, c'est comme une oeuvre, on essaie de la faire belle, on s'applique, voyez-vous !
Aller, j'espère que demain, il nous restera quelques pentes vierges à saloper allègrement !!!