quand on parle difficulté c'est un vaste sujet qui dépend de beaucoup de facteurs dont l'engagement personnel face au risque mais surtout à la technique de grimpe ... il faudrait revenir à l'esprit de la cotation initiale de welzenbach
le I demande de mettre les mains
le II demande de l'attention
de la part des meilleurs
le III est le niveau "max raisonnable" des débutants en tête et la "limite raisonnable" de ce qu'on descend sans rappel
c'est sur qu'à l'époque cette cotation était fermée en haut par le VI et donc qu'il y a eu du fourre tout dans le IV et parfois en dessous faute de pouvoir ouvrir la cotation en haut , les cotations modernes ouvertes avec des degrés intermédiaires a, b, c au lieu de inf , nl , sup ont relevé beaucoup de passages d'un demi degré ou plus et que maintenant on trouve des clous là ou il n'y avait rien pour assurer en tête (dièdre des 3 conseillers en 4 b qui évite la boite aux lettres )mais aussi plus de "sécurité" = chaines de rappel à la Vn de l'ossau ou à la cheminée ledormeur ,même le cable du passage d'orteig n'existait pas ...
donc en toute logique personne ne passe "fingers in the nose " dans du II puisque dès le I il faut avoir "the fingers on the rock"
personnellement dans le I ( exposé comme le quayrat ) à priori j'encorde les randonneurs mais pas les montagnards entrainés comme GLDN ,
dans le II exposé (sauf protection illusoire de la corde) je propose la corde même aux montagnards entrainés , personne n'est à l'abri d'un faux pas , d'une prise qui lache , d'un caillou qui te hache un doigt
enfin un rappel de la cotation actuelle qui prend tous les aspects de la course
http://www.objectif-mont-blanc.com/tech ... tation.php
il ya des courses qui sont de l'alpinisme facile accessible aux gens doués , aguerris ou simplement qui n'ont pas froid aux yeux mais cela n'est plus de la randonnée stricto sensu et il faut à mon sens garder cette distinction pour ne pas amener de confusion aux débutants