Peur du vide et Pic du Taillon
Modérateur : Pteam
Peur du vide et Pic du Taillon
Salut a tous et a toute, je fais appel a la connaissance de tous les montagnards du forum. Je compte faire le Pic du Taillon dans quelques temps et a priori l'itineraire n'est pas difficile en cette fin de saison d'été.
Mon probleme est que parfois la peur du vide s'en mêle... Je commence a faire serieusement de la rando en haute montagne depuis 1 a 2 ans, j'ai fait le montcalm il y a une semaine sans aucune difficulté et je me suis attaker au Campbieil qui lui ma poser un probleme de taille dans les 70 dernier metre en passant par le pic d'Estaragne. La fameuse "dalle" ma clouer litterallement a la parois. Une belle pente plus ou moins lisse a ma droite et un enorme apic sur ma gauche. Bref j'ai pa pu aller plus loin, la trouille... et bcp de deception de ne pas monter au sommet. La montagne ne voulait pas de moi... :lol: Je pense que cela est du a mon manque d'experience en haute montagne. Par comparaison j'ai lontemps habiter sur la cote atlantique et pratiquer le bodyboard en toute saison et les "grosses" conditions de mer ne me faisait pa autant peur, pourtant je suis quasi sûr qu'il y a autant de risque qu'a 3100m sur une dalles rocheuse...
Si kelkun pouvait me donner quelque conseil pour surmonter cette aprehension ou son experience personnel j'en serai ravi.
J'ai pu voir sur Randozone.com que cette rando (Campbieil) etait classé 4 alors que celle du Taillon est classé 2 donc moins difficile a priori.
Pour le Taillon je suis deja monter juska la premiere barre rocheuse en dessous de la breche de Roland. Cela se corse til apres et surtout versant espagnol ?
Merci d'avance a tous ceux qui me repondront.
Mon probleme est que parfois la peur du vide s'en mêle... Je commence a faire serieusement de la rando en haute montagne depuis 1 a 2 ans, j'ai fait le montcalm il y a une semaine sans aucune difficulté et je me suis attaker au Campbieil qui lui ma poser un probleme de taille dans les 70 dernier metre en passant par le pic d'Estaragne. La fameuse "dalle" ma clouer litterallement a la parois. Une belle pente plus ou moins lisse a ma droite et un enorme apic sur ma gauche. Bref j'ai pa pu aller plus loin, la trouille... et bcp de deception de ne pas monter au sommet. La montagne ne voulait pas de moi... :lol: Je pense que cela est du a mon manque d'experience en haute montagne. Par comparaison j'ai lontemps habiter sur la cote atlantique et pratiquer le bodyboard en toute saison et les "grosses" conditions de mer ne me faisait pa autant peur, pourtant je suis quasi sûr qu'il y a autant de risque qu'a 3100m sur une dalles rocheuse...
Si kelkun pouvait me donner quelque conseil pour surmonter cette aprehension ou son experience personnel j'en serai ravi.
J'ai pu voir sur Randozone.com que cette rando (Campbieil) etait classé 4 alors que celle du Taillon est classé 2 donc moins difficile a priori.
Pour le Taillon je suis deja monter juska la premiere barre rocheuse en dessous de la breche de Roland. Cela se corse til apres et surtout versant espagnol ?
Merci d'avance a tous ceux qui me repondront.
- My name is...Tim
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Bonjour Paulpoule,
Le Taillon, par temps sûr et sans neige, ne présente pas, à mon sens, de possibilité que vous éprouviez le vertige. Il faut simplement aimer la caillasse. Le glacier de la Brèche (ou ce qu'il en reste) sera peut-être délicat et ce sera tout : téléphonez peut-être au PGHM pour qu'ils vous donnent des infos sur les conditions de ce glacier.
Bonne balade
Le Taillon, par temps sûr et sans neige, ne présente pas, à mon sens, de possibilité que vous éprouviez le vertige. Il faut simplement aimer la caillasse. Le glacier de la Brèche (ou ce qu'il en reste) sera peut-être délicat et ce sera tout : téléphonez peut-être au PGHM pour qu'ils vous donnent des infos sur les conditions de ce glacier.
Bonne balade
- monax
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le taillon ne devrait pas te pose de difficultés... il y a juste un petit passage "aérien" au doigt de la fausse breche...
des photos ici:
http://monaxmontagne.blogspot.com/2005/ ... 3144m.html
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- eroes
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Il m'arrive quelques fois d'avoir le vertige ou la "cagagne", c'est une sensation bizarre le regard a du mal à se fixer les jambes sont lourdes et ont du mal a avancer et je me sent tres lourd et maladroit.
Dans ces moments là j'essaye de me raisonner. Je pose mes fesses par terre en profite pour faire une pose, car souvent le vertige arrive avec la fatigue. Je mange une barre ou des fruits secs en machant bien et en respirant tranquillement, j'occupe mon esprit à manger plutot qu'à avoir peur ou a gamberger et je pose mon regard sur des choses proches de moi et immobiles (le sol, un ami, mes chaussures, mon sac. Jusqu'a present je m'ensuis toujours sorti comme ça meme si je n'ai pas fait des sorties tres tres difficiles. La semaine derniere en cherchant le sommet du pic de la Rulhesur les cretes entre les rochers (moitié marche/moitié escalade), j'etais seul et ça m'est arrivé, je me suis posé pres d'un rocher en faisant comme je viens de le decrire et j'ai continué comme si de rien n'etais le sentiment de vertige etais parti, j'ai meme fais du zele pour redescendre en suivant la crete et en quittant le chemin cairné comme quoi!
Je crois qu'il faut apprendre à se connaitre et se detendre au maximum l'esprit pour surpasser le vertige qui au depart est mecanique (a travers la vue) puis psychologique à (travers le cerveau), en tout cas c'est mon interpretation qui n'est surement pas scientifique.
Dans ces moments là j'essaye de me raisonner. Je pose mes fesses par terre en profite pour faire une pose, car souvent le vertige arrive avec la fatigue. Je mange une barre ou des fruits secs en machant bien et en respirant tranquillement, j'occupe mon esprit à manger plutot qu'à avoir peur ou a gamberger et je pose mon regard sur des choses proches de moi et immobiles (le sol, un ami, mes chaussures, mon sac. Jusqu'a present je m'ensuis toujours sorti comme ça meme si je n'ai pas fait des sorties tres tres difficiles. La semaine derniere en cherchant le sommet du pic de la Rulhesur les cretes entre les rochers (moitié marche/moitié escalade), j'etais seul et ça m'est arrivé, je me suis posé pres d'un rocher en faisant comme je viens de le decrire et j'ai continué comme si de rien n'etais le sentiment de vertige etais parti, j'ai meme fais du zele pour redescendre en suivant la crete et en quittant le chemin cairné comme quoi!
Je crois qu'il faut apprendre à se connaitre et se detendre au maximum l'esprit pour surpasser le vertige qui au depart est mecanique (a travers la vue) puis psychologique à (travers le cerveau), en tout cas c'est mon interpretation qui n'est surement pas scientifique.
[color=red][u]portez vous bien, tenez vous mal![/u][/color]
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- My name is...Tim
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Une solution complémentaires des bons conseils donnés par Eroes, c'est peut-être la pratique (même modérée) de l'escalade en salle puis en falaise en étant encadré, et sans atteindre un niveau exceptionnel : en ce qui me concerne, je me focalise depuis sur mon itinéraire et ses prises plutôt que sur le gaz environnant. On gagne en confiance et on a un regard plus objectif, me semble-t-il. Tout est relatif néanmoins : on peut se faire peur tout seul comme un grand à la descente de la 1ère cheminée de l'Ossau.
salut eroe,
j'ai connu cette sensation de "febrilité", le pire c'est quand ya du vide autour et ke je leve la tete, sa donne un "haut" le coeur en plus de la tachycardie... Sa doit venir de l'oreille interne.
Je dois dire que je procede un pe de la meme facon, je me pose je casse une croute et j'essaye de reguler mon souffle mais parfois sa ne suffit pas. Toujours est il que je remarke qu'avec la pratique ces sensation se font plus rares, l'experience certainement, j'espere d'ailleurs qu'en continuant cela s'arretera...
C'est tres enrichissant d'entendre l'experience des autres pour affronter cette aprehension.
Pour reagir au propos tenus par ... j'ai oublier le pseudo, l'escalade est quelque chose qui m'attire bcp. En etant regulierement a la montagne toute l'annee, les sommets m'appelle...
tout cela est tres tentant, mais terriblement technique, on ne peu pa faire n'importe quoi.
J'y viendrais surement, mais d'abord faudra que je sois un pe plus aguerri a la haute montagne.
j'ai connu cette sensation de "febrilité", le pire c'est quand ya du vide autour et ke je leve la tete, sa donne un "haut" le coeur en plus de la tachycardie... Sa doit venir de l'oreille interne.
Je dois dire que je procede un pe de la meme facon, je me pose je casse une croute et j'essaye de reguler mon souffle mais parfois sa ne suffit pas. Toujours est il que je remarke qu'avec la pratique ces sensation se font plus rares, l'experience certainement, j'espere d'ailleurs qu'en continuant cela s'arretera...
C'est tres enrichissant d'entendre l'experience des autres pour affronter cette aprehension.
Pour reagir au propos tenus par ... j'ai oublier le pseudo, l'escalade est quelque chose qui m'attire bcp. En etant regulierement a la montagne toute l'annee, les sommets m'appelle...

J'y viendrais surement, mais d'abord faudra que je sois un pe plus aguerri a la haute montagne.
salut,
Un point important que j'ajouterais à ceux déjà cité, c'est la confiance dans l'adhérence de ses chaussures. On ne peut pas être en confiance sur un passage aérien si on n'a pas une bonne connaissance et confiance dans ces chaussures. Acheter une bonne paire de chaussure de montagne fait progresser en confiance ...
La ou l'escalade fait progresser, c'est dans la confiance en ses doigts...en plus d'aguerrir au vide, mais pour ma part, j'ai beau en faire en salle, le peu de fois ou je grimpe en extérieur, j'ai qd même une phase d'appréhension forte à dépasser, et ce à chaque fois.
Les alpinistes le disent tous, rien ne remplace le terrain
Pour répondre à ta question, et pour avoir fait les 2 plusieurs fois, je pense que le Taillon est plus facile que le campbieil. Le plus dur est d'accéder à la brêche sans s'énerver
Un point important que j'ajouterais à ceux déjà cité, c'est la confiance dans l'adhérence de ses chaussures. On ne peut pas être en confiance sur un passage aérien si on n'a pas une bonne connaissance et confiance dans ces chaussures. Acheter une bonne paire de chaussure de montagne fait progresser en confiance ...
La ou l'escalade fait progresser, c'est dans la confiance en ses doigts...en plus d'aguerrir au vide, mais pour ma part, j'ai beau en faire en salle, le peu de fois ou je grimpe en extérieur, j'ai qd même une phase d'appréhension forte à dépasser, et ce à chaque fois.
Les alpinistes le disent tous, rien ne remplace le terrain

Pour répondre à ta question, et pour avoir fait les 2 plusieurs fois, je pense que le Taillon est plus facile que le campbieil. Le plus dur est d'accéder à la brêche sans s'énerver
