Comme les « orientalistes » sont en minorité sur ce forum, je me charge de présenter notre magnifique région du Bas-Conflent.
Départ ce dimanche matin à 8 h de la maison ( Vinça 300 m ) pour une belle boucle dans le Conflent.
Le Canigou se cache

Première partie (1 heure) sur du goudron : Direction Finestret

Le joli village de Joch (que l’on prononce Joc)

Une ruelle de Finestret

Ca monte ensuite sur une petite piste
Finestret en contrebas, Joch au fond à droite

Petit sommet au-dessus de Finestret : le pic Marbet (736 m)

Vue sur Vinça tout au fond et son lac à sec en ce moment

Espira-de-Conflent en bas, Eus tout au fond en face (que l’on prononce éousse) : c’est soit-disant le village français qui reçoit le plus grand nombre d’heures d’ensoleillement par an. Est-ce vrai ?

Arrivée à Estoher

Un peu de goudron pour rejoindre le col del Forn (750 m), qui est le début de la piste qui mène aux Cortalets, emprunté par les 4x4 à touristes (18 € l’aller, 28 € l’AR…)

Cette piste permet aussi l’accès aux gorges du Llech pour les adeptes du canyonning

Un isard sur cette piste, c’est rare

Un refuge (inutile à cet endroit) : le mas Malet (896 m)

En face, le roc de Jocaveil, facile à grimper depuis Baillestavy

Puis longue montée au roc Mosquit, (1790 m)


On voit enfin le Canigou sur la portion horizontale avant le ras des Cortalets

Arrivée au ras des Cortalets (2055m)

Le refuge des Cortalets (2150 m)

Montée au pic Joffre et vue sur Prades

Ainsi que sur Vernet-les-Bains

La très facile voie normale du Canigou …. que je grimpe avec un peu de peine après les 2 500 mètres de dénivelé positif déjà effectués pour arriver là.

Et de 55
Tout seul à la croix … quel plaisir malgré les rafales de tramontane à plus de 100 km/h.

Descente de la cheminée avec les mains un peu gelées

Puis de la brèche Durier et de sa boîte aux lettres.
C’est très très croulant…attention aux blocs qui ne cessent de dévaler avec moi.




Le refuge des Cortalets et Vinça tout au fond. Il est 15 h 30. Ca fait 7 h 30 que je marche quasi sans pause et maintenant, il faut que je rentre !

Un orri sur le pla de l’estanyol

L’épave d’avion sur la variante

Le col de la Cirère en face qui donne accès à Batère et au Vallespir

Descente sur Baillestavy avec en toile de fond le Néulus et la Méditerranée

Le roc de Jocaveil que j’ai vu ce matin à l’opposé

Arrivée à Baillestavy (600 m) à 18 h45.

Baillestavy a vécu longtemps grâce à sa forge et à la grande qualité du fer du Canigou

Retour à la maison à la frontale après encore 1 h 30 de goudron et un bon mal aux jambes, ouf !
Le trajet :
