Lantxuteko malda, petite exploration intérieure...
Publié : 25 mai 2015 21:31
Hello jeunes et moins jeunes;
Sortie improvisée malgré la grisaille qui a succédé à la triste bleusaille du 23 mai, jour funeste.
.. (private joke..)
Déjà exploré en partie avec la bestiole en avril dernier, un jour de fort débit, je décide de me lancer vers Lantxuteko Malda, l'un des ravins (défilé, barranco, appelez ça comme vous voulez
) les plus secrets du Labourd, sur le flanc nord d'Artzamendi. Pas de cairn, sentes de troupeaux en dévers, végétation luxuriante et terrain glissant, bref le pied intégral
Monté par la maison Osingaraia (qui interdit désormais tout passage à proximité pour aller chercher le début du ravin
), je quitte au jugé le sentier du Plateau vert pour farfouiller dans la pente nord de l'Artzamendi. Grâce au GPS, je parviens laborieusement à la borde ruinée repérée l'an dernier, au-dessus du ravin:

On approche ensuite du torrent:

... que l'on traverse sur cette très ancienne passerelle en dalles de grès:

L'endroit est si calme et rafraîchissant:

N'est-il pas?

Sur l'autre rive, la cabane en relatif bon état, loin de tout:

Un peu plus haut (raide), seuls êtres rencontrés dans la montée, près d'une borde ruinée:

Bon va falloir remonter tout le défilé, et on n'en voit pas encore le fond:

Résurgence par ci:

Belle cascade par là:

Après le fond du petit cirque, la pente se raidit, on passe plutôt rive gauche où le terrain est instable (pas de photo, la chienne ouvre la voie à donf, façon sanglier... je manque de me vautrer une fois ou deux
). La pente s'aplanit ensuite un peu pour déboucher sur ce site admirable:

Vers la fin du ravin, la pente se redresse à nouveau.
En été, les rares visiteurs qui parviennent à dompter la végétation au départ, arrivent à remonter le lit du torrent quasiment à sec (grandes et belles marches).
AU printemps c'est risqué et archi glissant. Et comme les grolles sont trempées, je bifurque donc à gauche (rive droite) illico, dans les pentes herbeuses très raides.

Petite pause dans la pente finale, près du piton qui est LE point de repère pour la sortie du défilé:

Fin de la remontée et vue en arrière, forcément écrasée, de la partie supérieure du ravin:

Une dernière ruine, le brouillard dense qui descend brusquement de l'Artzamendi et me convainc de ne pas y monter cette fois-ci, ce serait sans intérêt. Heureusement que j'y voyais plus clair dans le barranco:

Extrêmité du Plateau vert où il y existe une voie de descente encore plus secrète
. Mais il bruine et je choisis de descendre sagement par la voie normale du Plateau vert, à droite de la photo:

Fin du parcours tranquille sur le sentier:

Avec quelques belles digitales pourpres pour terminer, au-dessus d'Apalaenea:

Voili voilou, ce fut une matinée exploratoire, un peu humide mais assez musclée... sous un ciel loin d'être bleu et blanc
, mais heureusement sans pluie dans les parties les plus délicates.
Les sites traversés sont superbes mais fragiles. On n'y trouve ni balisage ni cairn et je n'en ai construit aucun
, c'est mieux ainsi à mon avis...
Lagrole
Sortie improvisée malgré la grisaille qui a succédé à la triste bleusaille du 23 mai, jour funeste.

Déjà exploré en partie avec la bestiole en avril dernier, un jour de fort débit, je décide de me lancer vers Lantxuteko Malda, l'un des ravins (défilé, barranco, appelez ça comme vous voulez


Monté par la maison Osingaraia (qui interdit désormais tout passage à proximité pour aller chercher le début du ravin


On approche ensuite du torrent:

... que l'on traverse sur cette très ancienne passerelle en dalles de grès:

L'endroit est si calme et rafraîchissant:

N'est-il pas?


Sur l'autre rive, la cabane en relatif bon état, loin de tout:

Un peu plus haut (raide), seuls êtres rencontrés dans la montée, près d'une borde ruinée:

Bon va falloir remonter tout le défilé, et on n'en voit pas encore le fond:

Résurgence par ci:

Belle cascade par là:

Après le fond du petit cirque, la pente se raidit, on passe plutôt rive gauche où le terrain est instable (pas de photo, la chienne ouvre la voie à donf, façon sanglier... je manque de me vautrer une fois ou deux


Vers la fin du ravin, la pente se redresse à nouveau.
En été, les rares visiteurs qui parviennent à dompter la végétation au départ, arrivent à remonter le lit du torrent quasiment à sec (grandes et belles marches).
AU printemps c'est risqué et archi glissant. Et comme les grolles sont trempées, je bifurque donc à gauche (rive droite) illico, dans les pentes herbeuses très raides.

Petite pause dans la pente finale, près du piton qui est LE point de repère pour la sortie du défilé:

Fin de la remontée et vue en arrière, forcément écrasée, de la partie supérieure du ravin:

Une dernière ruine, le brouillard dense qui descend brusquement de l'Artzamendi et me convainc de ne pas y monter cette fois-ci, ce serait sans intérêt. Heureusement que j'y voyais plus clair dans le barranco:

Extrêmité du Plateau vert où il y existe une voie de descente encore plus secrète


Fin du parcours tranquille sur le sentier:

Avec quelques belles digitales pourpres pour terminer, au-dessus d'Apalaenea:

Voili voilou, ce fut une matinée exploratoire, un peu humide mais assez musclée... sous un ciel loin d'être bleu et blanc

Les sites traversés sont superbes mais fragiles. On n'y trouve ni balisage ni cairn et je n'en ai construit aucun


Lagrole