Bonjour à tous.
Je compte descendre sur les pyrénées le dernier week-end d'octobre pour faire l'ossau avec mon frère.
Le refuge est t il fermé, et si oui y a t il moyen de camper à proximité. Les orages devraient avoir cessé (raison de mon but cet été), mais la neige risque elle d'être présente? Accoutumé des Alpes je ne connais pas du tout le climat des pyrénées atlantiques. Pouriez vous me renseigner à propos de cette ascension?
Ossau le dernier week-end d'octobre
Modérateur : Pteam
Ossau le dernier week-end d'octobre
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mitomat
- Pyrénéiste
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- Localisation : Toulouse-Colomiers
Bonjour, je compte également grimper l'Ossau ce week-end. Le temps s'annonce ensoleillé.
Je ne pense pas qu'il y restera de la neige. Sachant que les dernières neiges datent d'il y a 10jours et que le week-end dernier il n'y a vait déjà plus rien à 2800m.
Ce qui me préoccupe davantage c'est la difficulté des cheminées. On trouve beaucoup de témoignages divergents en fonction de l'appréhension des randonneurs. Alors, pour quelqu'un qui n'a pas le vertige et pas la peur d'escalader à main nue, corde-casque... sont ils nécessaires ?
Puis-je avoir des témoignages ?
Je ne pense pas qu'il y restera de la neige. Sachant que les dernières neiges datent d'il y a 10jours et que le week-end dernier il n'y a vait déjà plus rien à 2800m.
Ce qui me préoccupe davantage c'est la difficulté des cheminées. On trouve beaucoup de témoignages divergents en fonction de l'appréhension des randonneurs. Alors, pour quelqu'un qui n'a pas le vertige et pas la peur d'escalader à main nue, corde-casque... sont ils nécessaires ?
Puis-je avoir des témoignages ?
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PONCE PILAT
- Marcheur (euse)
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- Inscription : 12 févr. 2006 19:49
- Localisation : Montauban
Gros problème l'ascension du pic du midi d'Ossau.
Cet été avec ma copine, on est parti faire le tour du pic du midi d'Ossau.
Le dernier jour, on a voulu s'offrir en prime l'ascension de l'Ossau.
On avez prévu les casques à cause des chutes de pierre, mais pas de corde pour alléger les sacs, 3 jours en autonomie complète tu cherches à gagner du poids.Bref
Donc le dernier jour, on part pour l'ascension de l'Ossau.
J'ai monté la première cheminée puis je suis redescendu car j'ai estimé que ma copine n'aurait pas été capable de redescendre sans corde.
Après nous, un groupe d'Espagnol est arrivé.Une fille du groupe est montée en tête, encordée.Arrivée en haut, elle a fait montée les 3 autres gars en moulinette.
Derrière eux, Ca été le tour de deux Espagnols, ils n'avez ni casques ni cordes et on grimpait cette cheminée de manière "folkorique".
Plus tard,Un collègue m'a dit que la cheminée la plus dure était la première.Un autre qui est quelqu'un de prudent m'a dit qu'il l'avait sans corde ni casque.
L'année prochaine, je reviendrai le faire avec corde et casque.
Je pense que si tu veux mettre un maximum de chance de ton coté: fait comme moi.
Cet été avec ma copine, on est parti faire le tour du pic du midi d'Ossau.
Le dernier jour, on a voulu s'offrir en prime l'ascension de l'Ossau.
On avez prévu les casques à cause des chutes de pierre, mais pas de corde pour alléger les sacs, 3 jours en autonomie complète tu cherches à gagner du poids.Bref
Donc le dernier jour, on part pour l'ascension de l'Ossau.
J'ai monté la première cheminée puis je suis redescendu car j'ai estimé que ma copine n'aurait pas été capable de redescendre sans corde.
Après nous, un groupe d'Espagnol est arrivé.Une fille du groupe est montée en tête, encordée.Arrivée en haut, elle a fait montée les 3 autres gars en moulinette.
Derrière eux, Ca été le tour de deux Espagnols, ils n'avez ni casques ni cordes et on grimpait cette cheminée de manière "folkorique".
Plus tard,Un collègue m'a dit que la cheminée la plus dure était la première.Un autre qui est quelqu'un de prudent m'a dit qu'il l'avait sans corde ni casque.
L'année prochaine, je reviendrai le faire avec corde et casque.
Je pense que si tu veux mettre un maximum de chance de ton coté: fait comme moi.
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Menez Breiz
- Alpiniste
- Messages : 153
- Inscription : 05 févr. 2005 10:05
Bonjour.
Alors, pour quelqu'un qui n'a pas le vertige et pas la peur d'escalader à main nue, corde-casque... sont ils nécessaires ?
Puis-je avoir des témoignages ?
j'ai effectué la course en solo en aout.
La corde n'est pas utile pour la montée.
Par contre pour la descente, je l'ai utilisé ...pour aider des randonneurs qui paniquait au niveau de cheminée N°2.
Pourquoi ne pas la mettre dans le sac.
Si tu descends en rappel prend plutot une corde de 50 m. (25X2).
Bonne rando.
C'est une superbe course.
Dom
Alors, pour quelqu'un qui n'a pas le vertige et pas la peur d'escalader à main nue, corde-casque... sont ils nécessaires ?
Puis-je avoir des témoignages ?
j'ai effectué la course en solo en aout.
La corde n'est pas utile pour la montée.
Par contre pour la descente, je l'ai utilisé ...pour aider des randonneurs qui paniquait au niveau de cheminée N°2.
Pourquoi ne pas la mettre dans le sac.
Si tu descends en rappel prend plutot une corde de 50 m. (25X2).
Bonne rando.
C'est une superbe course.
Dom
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Menez Breiz
- Alpiniste
- Messages : 153
- Inscription : 05 févr. 2005 10:05
J'ai gravi l'Ossau bon nombre de fois, j'ai même bivouaqué au sommet. On raconte beaucoup d'histoires au sujet de son ascension par la voie normale, je vais ajouter mon point de vue.
J'ai toujours grimpé sans corde (forcément, j'étais toujours soit seul, soit en tête). Par contre, à la descente, un brin de 30 mètres est bien suffisant si nécessaire, surtout pour faire un rappel dans la deuxième cheminée, ou pour assurer les personnes peu aguerries. Se méfier de là où on pose son rappel (vieux bouts de sangles...)
Pour moi, les "cheminées" sont en fait des murs, des ressauts (très prononcés, certes !). Elles ne sont pas difficiles à escalader, mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire attention, un chute peut y faire très très mal, (mortelle).
La première est très courte, et peut paraître difficile, sans doute un coup à prendre (je parle pour les novices). Prenez votre temps, il n'y a aucune raison de ne pas y arriver. Si ça bouchonne, il y en a une autre un peu plus loin à droite.
La deuxième est la plus impressionnante : ça commence à faire haut, si on tombe on se fait très mal, mais les prises sont nombreuses et solides. Si impressionné ou vertige, le mieux, c'est d'encorder. La troisième c'est du pipi de chat. Le plus difficile, finalement, c’est l’interminable rein de Pombie. En résumé, le danger vient du mauvais temps (brouillard, rochers glissants, neige, glace), de l’inexpérience (ne pas prendre de risque et encorder si nécessaire, ça rassure les timides), et des chutes de pierres, rares, mais ça arrive. Une fois, un couple d’allemands assez âgés (la soixantaine), prudents, bien équipés, casques, cordes, avaient fait l’ascension tranquillement, à leur rythme. Arrivés au sommet, le temps s’est rapidement dégradé, mais rien de catastrophique : brouillard (mais on voyait où on allait tout de même), et pluie fine. On les a doublés gentiment, peu de temps après, nous avons appris par d’autres personnes qui descendaient que la dame s’était pris une pierre sur le tibia ou la cheville, impossibilité de continuer. Le temps que les gendarmes arrivent (à pied, car hélico pas possible), elle est resté au moins quatre heures là-haut, dans le froid et la pluie…Donc, prudence !
J'ai toujours grimpé sans corde (forcément, j'étais toujours soit seul, soit en tête). Par contre, à la descente, un brin de 30 mètres est bien suffisant si nécessaire, surtout pour faire un rappel dans la deuxième cheminée, ou pour assurer les personnes peu aguerries. Se méfier de là où on pose son rappel (vieux bouts de sangles...)
Pour moi, les "cheminées" sont en fait des murs, des ressauts (très prononcés, certes !). Elles ne sont pas difficiles à escalader, mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire attention, un chute peut y faire très très mal, (mortelle).
La première est très courte, et peut paraître difficile, sans doute un coup à prendre (je parle pour les novices). Prenez votre temps, il n'y a aucune raison de ne pas y arriver. Si ça bouchonne, il y en a une autre un peu plus loin à droite.
La deuxième est la plus impressionnante : ça commence à faire haut, si on tombe on se fait très mal, mais les prises sont nombreuses et solides. Si impressionné ou vertige, le mieux, c'est d'encorder. La troisième c'est du pipi de chat. Le plus difficile, finalement, c’est l’interminable rein de Pombie. En résumé, le danger vient du mauvais temps (brouillard, rochers glissants, neige, glace), de l’inexpérience (ne pas prendre de risque et encorder si nécessaire, ça rassure les timides), et des chutes de pierres, rares, mais ça arrive. Une fois, un couple d’allemands assez âgés (la soixantaine), prudents, bien équipés, casques, cordes, avaient fait l’ascension tranquillement, à leur rythme. Arrivés au sommet, le temps s’est rapidement dégradé, mais rien de catastrophique : brouillard (mais on voyait où on allait tout de même), et pluie fine. On les a doublés gentiment, peu de temps après, nous avons appris par d’autres personnes qui descendaient que la dame s’était pris une pierre sur le tibia ou la cheville, impossibilité de continuer. Le temps que les gendarmes arrivent (à pied, car hélico pas possible), elle est resté au moins quatre heures là-haut, dans le froid et la pluie…Donc, prudence !
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mitomat
- Pyrénéiste
- Messages : 401
- Inscription : 21 oct. 2006 15:19
- Localisation : Toulouse-Colomiers
Bon bah je sais pas si t'as réussi à graver l'Ossau ce week-end.
Moi je l'ai tenté dimanche matin à l'aube. Malheuresement, il était complètement dans les nuages : visibilité très faible.
Mais surtout le vent était très violent. La température ressentie donc très froide.
J'ai donc sagement décidé de faire demi-tour après la première cheminée (plutôt facile), malgré le vent et le froid. Accéder au sommet par ce temps étant plutôt dangereux et sans grand intérêt.
Moi je l'ai tenté dimanche matin à l'aube. Malheuresement, il était complètement dans les nuages : visibilité très faible.
Mais surtout le vent était très violent. La température ressentie donc très froide.
J'ai donc sagement décidé de faire demi-tour après la première cheminée (plutôt facile), malgré le vent et le froid. Accéder au sommet par ce temps étant plutôt dangereux et sans grand intérêt.
