Bonjour,
Je voulais faire cette sortie demain (http://www.photosariege.com/article-4671992.html)
Est-ce que quelqu'un sait si ça passe?
Merci d'avance
Cascade d'Ars/Etang de Guzet
Modérateur : Pteam
Re: Cascade d'Ars/Etang de Guzet
Bonjour,
Du coup nous sommes allés voir sur place les conditions pour se faire une opinion par nous-mêmes.
Départ du virage au-dessus d'Aulus en direction du col de Latrape un peu après midi.
Grand beau temps. Il fait 16 degrés alors que Meteo France annonçait 10 degrés au meilleur de la journée.
La montée commence par une large piste en pente douce et il suffit d'aller toujours tout droit jusqu'à une premiere passerelle.
Au-delà, la pente durcit et je pense que des crampons auraient été utiles à l'aube.
Arrivée au pied de la cascade.
Quel spectacle! La cascade semblait deux ou trois fois plus large et puissante que la plupart des vues sur internet.
On en profite pour faire une longue pause photo.
Ensuite remontée par le sentier vers la passerelle qui est soit complétement enneigée, soit transformée en un torrent. Les crampons auraient été indispensables tôt le matin.
Eau, boue, neige, gadoue, je retrouve mon âme de gosse. Je fais une glissade sur un rocher traitre en passant le gué et je me retrouve sur les deux genous. Plus de peur que de mal.
On arrive à la passerelle à 14h et on décide de piqueniquer sous soleil et le ciel bleu ariégeois.
Meteo France ayant indiqué que les risques d'avalanche étaient importants surtout sur les sous-couches existantes, une vue sur la face est du Tuc de Pédière et la face nord du pic en face laissait penser que la sous-couche avait disparu depuis belle lurette. De plus, le pic au-dessus du sentier ne culmine qu'à 2200. Je pensais donc que les avalanches sur le sentier étaient purgées depuis longtemps vues les conditions cette année et qu'il n'y aurait pas de sous-couche.
On décide donc de continuer, on franchit les tourbieres puis on arrive au premier couloir qu'on décide de franchir. Vue la profondeur de neige et la manière dont elle est tassée il semble qu'au contraire de mon opinion il s'agisse d'une neige ancienne accumulée par des avalanches. Toutefois la topologie présente un certain nombre d'éléments rassurants: arbres, rochers, stabilisant la neige et pouvant servir de frein (...) en cas de chute.
Avec un peu de GPS, un peu de flair et la carte on rejoint le sentier au bout d'une centaine de mètres dans une neige sans difficulté. On continue en suivant cairns et balisage du GR10 (sur les arbres), mais arrivés à 1550 m (soit à 50 m du col) la pente s'endurcit, la trace disparait complétement et on voit sur la carte qu'on a un dernier couloir à franchir.
Du coup ça nous semble chaud et on fait demi-tour.
En refranchissant le premier couloir on entend l'eau vrombir en dessous et je me dis que la neige finalement n'est peut être pas si stable que ça.
On redescend par le chemin de l'aller et on s'aperçoit qu'un large nuage caresse les sapins et qu'on a bien fait de renoncer avec un risque de se retrouver hors sentier dans le brouillard.
On refait la descente un peu technique vues les conditions entre la passerelle et le pied de la cascade. Puis on retrouve le débonnaire et agréable sentier jusqu'à la voiture alors que le soleil fait son retour.
Au moment de partir on croise un randonneur qui nous indique avoir franchi le dernier couloir d'avalanche mais avec beaucoup de difficultés et de la neige jusqu'à la taille. C'est toujours mieux que d'être enseveli:)
Même si un peu courte sur la plan sportif, une bien belle sortie ariégeoise sous le soleil!
Du coup nous sommes allés voir sur place les conditions pour se faire une opinion par nous-mêmes.
Départ du virage au-dessus d'Aulus en direction du col de Latrape un peu après midi.
Grand beau temps. Il fait 16 degrés alors que Meteo France annonçait 10 degrés au meilleur de la journée.
La montée commence par une large piste en pente douce et il suffit d'aller toujours tout droit jusqu'à une premiere passerelle.
Au-delà, la pente durcit et je pense que des crampons auraient été utiles à l'aube.
Arrivée au pied de la cascade.
Quel spectacle! La cascade semblait deux ou trois fois plus large et puissante que la plupart des vues sur internet.
On en profite pour faire une longue pause photo.
Ensuite remontée par le sentier vers la passerelle qui est soit complétement enneigée, soit transformée en un torrent. Les crampons auraient été indispensables tôt le matin.
Eau, boue, neige, gadoue, je retrouve mon âme de gosse. Je fais une glissade sur un rocher traitre en passant le gué et je me retrouve sur les deux genous. Plus de peur que de mal.
On arrive à la passerelle à 14h et on décide de piqueniquer sous soleil et le ciel bleu ariégeois.
Meteo France ayant indiqué que les risques d'avalanche étaient importants surtout sur les sous-couches existantes, une vue sur la face est du Tuc de Pédière et la face nord du pic en face laissait penser que la sous-couche avait disparu depuis belle lurette. De plus, le pic au-dessus du sentier ne culmine qu'à 2200. Je pensais donc que les avalanches sur le sentier étaient purgées depuis longtemps vues les conditions cette année et qu'il n'y aurait pas de sous-couche.
On décide donc de continuer, on franchit les tourbieres puis on arrive au premier couloir qu'on décide de franchir. Vue la profondeur de neige et la manière dont elle est tassée il semble qu'au contraire de mon opinion il s'agisse d'une neige ancienne accumulée par des avalanches. Toutefois la topologie présente un certain nombre d'éléments rassurants: arbres, rochers, stabilisant la neige et pouvant servir de frein (...) en cas de chute.
Avec un peu de GPS, un peu de flair et la carte on rejoint le sentier au bout d'une centaine de mètres dans une neige sans difficulté. On continue en suivant cairns et balisage du GR10 (sur les arbres), mais arrivés à 1550 m (soit à 50 m du col) la pente s'endurcit, la trace disparait complétement et on voit sur la carte qu'on a un dernier couloir à franchir.
Du coup ça nous semble chaud et on fait demi-tour.
En refranchissant le premier couloir on entend l'eau vrombir en dessous et je me dis que la neige finalement n'est peut être pas si stable que ça.
On redescend par le chemin de l'aller et on s'aperçoit qu'un large nuage caresse les sapins et qu'on a bien fait de renoncer avec un risque de se retrouver hors sentier dans le brouillard.
On refait la descente un peu technique vues les conditions entre la passerelle et le pied de la cascade. Puis on retrouve le débonnaire et agréable sentier jusqu'à la voiture alors que le soleil fait son retour.
Au moment de partir on croise un randonneur qui nous indique avoir franchi le dernier couloir d'avalanche mais avec beaucoup de difficultés et de la neige jusqu'à la taille. C'est toujours mieux que d'être enseveli:)
Même si un peu courte sur la plan sportif, une bien belle sortie ariégeoise sous le soleil!
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pierre09000_le_bison
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Re: Cascade d'Ars/Etang de Guzet
Peut être quelques photos pour agrémenter ton récit bien sympa .?
Du soleil et de l'Ariège , un bien beau week-end !!!
Du soleil et de l'Ariège , un bien beau week-end !!!
Re: Cascade d'Ars/Etang de Guzet
A ce stade ce n'est plus de la mauvaise foi : je lui avais déjà dit juste avant, vu que j'y étais passé le Dimanche !
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Dalmatien
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Re: Cascade d'Ars/Etang de Guzet
Mais ce sont des panneaux pour parisiens ça ! Je ne me sens pas concerné !
Quant aux informations de Tarlack, attendu que le plus bel exemple de pléonasme que je connaisse est : "Tarlack s'est gourré de chemin".......
Quant aux informations de Tarlack, attendu que le plus bel exemple de pléonasme que je connaisse est : "Tarlack s'est gourré de chemin".......