Premier post en 2018 pour le duo reformé amateur des levers de soleil, ou comment faire le Mont Né pas comme les autres!
1ère chose, il fallait avoir la foi pour espérer trouver des conditions pour un lever de soleil cette semaine. Mais notre oeil aiguisé avait repéré un créneau éventuel, à la faisabilité néanmoins incertaine.
Pierre ayant dû finalement renoncer à la colonie de vacances du tacheté, nous partons en ce mardi soir (19h20) pour le port de Balès vers le Pic du Lion, lieu choisi pour bivouac improbable.
Dés le départ, dans une ambiance automnale, nos petits doigts nous dirent que nous n'allions certainement pas croiser grand monde... on se demandait même ce qu'on faisait là...
Selfie du départ...

... et plafond bas

2ème chose : arrivés au refuge du Mont Né 30 minutes plus tard, nous retrouvâmes alors devant un choix cornélien : laisser tomber le bivouac au Pic du Lion, qui avait alors complètement sa crinière dans les nuages et profiter du luxe de la cabane, ou alors continuer vers le fauve pour y planter la tente à l'arrache à la frontale.
La décision fut vite prise (Pierre insista lourdement), tant le moelleux des matelas et la proximité de l'apéro nous retînmes.

Les affaires installées nous partîmes néanmoins explorer le col de Pierrefite en vue du prochain départ nocturne. Les conditions trouvées nous réconfortèrent fort joyeusement sur notre choix.




Le reste de la soirée n'appartiendra évidemment qu'au secret des échanges d'un vieux couple qui se retrouvent au coin du feu...


Le lendemain, réveil 5h, départ 5h40. La montée à la frontale sera vite avalée et le cairn sommital nous accueille alors avec son panorama immense, vers 6h56. Nous sommes seuls au monde, avec notre cairn et bien sûr les nuages...



Vues les conditions, on se fixe assez vite une dead-line, histoire de ne pas se choper la mort. On se réchauffe comme on peut... On se repose (la nuit a été courte)... 7h20... allez, on attend 7h30... 7h40... j'insiste pour un petit 8h00?? Chaque esquisse de bleu était scruté...

Puis 8h15... le ciel se déchire enfin. On distingue la crête... Nos sourires sont là et comme par magie on n'a plus froid. Le temps est alors à la contemplation, l'exploration des alentours du sommet... Le panorama est immense, comme tout le monde le sait.

Les premiers reliefs surgissent des nuages et les sommets se découvrent, des plus petits aux plus grands.
Du Signal de Bassia à l'Aneto, tous émergeront pour notre plus grand plaisir.









Lac de Bareille



Arbizon









Dernier coup d'oeil avant de repartir...





A bientôt!
Juju et Pierrot