Bonsoir Laurence :
Bien belles tes photos et observations d'izards.
Mais d'après-toi étaient-ils en pleine forme
Je te pose cette question suite à post que j'ai dernièrement lu et dont je te mets une synthèse
souce Ossau.net
""""""""""En effet une importante épidémie de kératoconjonctivite touche les isards des Pyrénées occidentales depuis ce printemps, surtout en Ossau et Aspe apparemment. Il est difficile de donner un taux de mortalité, mais une diminution du cheptel est perceptible, la plupart des animaux sont atteints et des cadavres d'isards sont régulièrement signalés. Habituellement 15 à 25 % des isards atteints par la maladie en meurent, ceux qui en réchappent étant immunisés pour le futur. Ce dernier point expliquerait la périodicité de la maladie dans les Pyrénées (15 ans environ).
Je ne vois guère ce qu'on peut faire pour enrayer l'épidémie ou soigner les bêtes malades. On ne soigne pas des isards (ou toute autre bête sauvage) comme du bétail. Les traitements antibiotiques sont efficaces paraît-il lorsque la kérato en est à ses débuts sur l'animal.
Dans ces conditions il est de la responsabilité des chasseurs de limiter leurs prélèvements au maximum et de tirer en priorité les animaux les plus touchés. Dommage que la préfecture n'ait pas décidé de suspendre la chasse cette année sur les massifs touchés ; il faut croire que la FDC et les administrations concernées n'ont pas pris la mesure de la situation...
On va sans doute entendre à nouveau que tout ceci est la faute du Parc National où les isards sont en surnombre ! Tout ce qu'on peut dire c'est que plus le nombre total d'animaux sur un massif est important, plus ce genre d'épidémies fait des victimes. Dans les massifs moins peuplés où la kérato tue pourtant le même pourcentage d'isards, on retrouve moins de cadavres et on croit (à tort) que l'impact de la maladie n'est pas le même. Le PNP a été traversé d'Est en Ouest par cette maladie et rien n'indique que le foyer infectieux se situe dans ses limites.
Le spectacle d'animaux malades ou mourants est toujours douloureux à voir, mais ce genre d'épizootie a toujours touché périodiquement les ongulés (cerfs, chevreuils, sangliers, isards, bouquetins...) et on n'y peut rien. L'isard s'en remettra en peu d'années.""""""""""
Bref voilà ; il s'en est ensuite suivi un débat sur la chasse :roll:
A+
