, et des cailloux, des gros cailloux, des très gros cailloux; un surtout 
...Après une semaine de stage sécu -glacier à Cham, le dimanche 14, Nico et Jean-Marc me rejoignent.
Projet longuement mûri : le Cervin.
Alors, lundi, direction la Suisse, les chocolats ( hum, miam, miam : le chocolat à 72 % : c'est le petit Jésus en culotte de velours :lol: :lol: ).
Terminus à Tasch; les voitures ne vont pas plus loin; obligés de prendre un taxi pour ns amener à Zermatt; à l'entrée du moins; après on traverse ce joli village fleuri pour attrapper le télécabine qui nous mènera à Schwarsee paradise.
Ensuite, armé chacun d'une paire de jambes, on monte au refuge du Cervin , Hornlihutte, perché à 3260 m d'alt.
On y est en moins de 2H.
JM et Nico arrivant au refuge:
On plante la tente un peu au-dessus du refuge, à l'emplacement fait pour; d'autres y sont déjà installés.
Le Cervin en impose; sa masse écrase tout...on se sent vraiment peu de chose. Il ferait presque peur!!
Et dire qu'on a fait le projet fou d'y grimper :shock:
Et pour ça, va falloir envoyer:)
C'est monstrueusement beau...Cette arête de la Hornlihutte, qd même....
Une reco s'impose; la partie s'annonce difficile et va falloir jouer serré.
Nico ds un passage délicat:
JM dans les dédales du Cervin:
Le terrain, sitôt que l'on s'éloigne du " cheminement" est croulant, glissant, instable; un vrai casse-tête... qui craint
Après une paire d'heures à " batifoler" parmi les cailloux, cheminées, et autres délices " cervinois" :lol: , on redescend au campement où l'on réussira l'exploit surhumain ( si, si :lol: :lol: ) de tenir à 3 ds la tente de JM prévue pour 2
Du grand art; du coup, on dormira pas trop!!
Réveil à 3H45; mais c'est déjà trop tard : les guides sont en route.
Notre départ à nous : 04H40 :? Bon, on démarre qd même pas trop mal, puis ensuite on " s'enlise" ds d'obscurs tracés. Les guides st loin devant.Au bout de 500m de déniv, Nico, cuit, abandonne; on redescend. Le Cervin ns a tenu en échec, mais on n'a pas dit notre dernier mot; on retourne à la tente; la déception est perceptible; mais que diable, un 1/2 Cervin nous a mis en appétit; on y reviendra et plus vite qu'on n'y pense.On redecend à Zermatt puis route jusqu'à Cham, où le lendemain Nico repartira vers les PO.
la suite des photos :
http://picasaweb.google.com/couloirecla ... directlink
JM et moi avoins convenu de faire le Mont-Blanc; on s'y prépare; un coup de fil qq jours avant nous apprend avec bonheur que des places st libres au refuge du Goûter.
Donc, jeudi, en avant, on monte au refuge; départ en télécabine des Houches puis TMB à Bellevue, lequel train ns dépose au nid d'Aigle à 3270m d'alt.
Arrivée au nid d'aigle:
On remonte l'arête du Goûter, d'où un monde fou en descend; ce matin là ça devait se bousculer au sommet du Mont-Blanc.
Arrivés ds l'après midi au refuge, on se délecte de la vue
puis repos en dortoir; la nuit va être courte.
Le dîner est à 18H00 ( pour info : prix de la bouteille d'eau : 5€!!)
Réveil à 2H00, départ à 2H30. Le ciel est étoilé, qq irréductibles bivouaquent au dessus du refuge.
En silence une armée de lucioles remonte le Dôme du Gouter; on fait une halte à Vallot; JM comme d'hab
a une pêche d'enfer; j'ai besoin de souffler, l'altitude me scie un peu les pattes.Après qq mn de repos on part à l'assaut des bosses, ds le brouillard et surtout ds un vent glacial ( merci à Eole d'avoir fait le voyage :lol: ).Puis à 6H30, le sommet
Quel bonheur, les nuages se déchirent laissant voir un somptueux paysage. 1° Mont-Blanc pour Jean-Marc et 1° 4000.Bravo à toi.
2° MB pour moi.
Au sommet:
Le vent glacial fait que l'on ne s'attarde pas, juste le temps de faire des photos et on redescend. La vue est sublime; retour au refuge 2 heures plus tard.Puis, c'est la descente jusqu'au nid d'Aigle pour attraper le train ...qui aura 3/4 d'heure de retard suite à une panne; en chemin, rencontre avec un sympathique jeune bouquetin, peu farouche :
Ensuite retour camping, où le lendemain on fêtera comme il se doit le MB au restau
les autres photos MB :
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Mais nos aventures ne sont pas terminées: l'appel du Cervin se fait plus fort
2 heures à 2H30 nous séparent de Zermatt; dimanche on y est.Cette fois on a réservé au refuge ; montée à la Hornlihutte en 1H45 et afin de profiter le plus longtemps possible des rayons du soleil, on " dîne" au dessus du refuge sous la masse écrasante du Cervin :
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Le lendemain, on décide de se la jouer stratégique : on se lève avant les guides, à 3H00 et on démarre 1/2 heure plus tard : notre idée, c'est d'avancer jusqu'oùle tracé devient paumatoire et attendre les guides : bingo, au bout d'une heure les 1° arrivent; on leur emboîte le pas, mais les bougres, ils courent presque :shock: :shock: A ce rythme, mes poumons vont exploser :? et je crains d'abandonner tout comme Nico; mais c'est sans compter sur JM : il me booste tellement ( merci à toi
)que ça passe, je m'accroche mais on ralentit qd même un peu. On arrive à Solvayhutte ( refuge de secours) ds les temps : moins de 3H avec une moyenne de 250M déniv/heure; ce qui est tt à ft correct vu l'altitude.A partir de ce moment là, je sais que c'est gagné ( du moins pour la montée ), on va le faire ce Cervin .Au dessus de l'épaule, la neige ou plus exactement la glace apparait; on cramponne; et puis 5H15 après être parti, enfin, le sommet... Une fine arête de neige. Grandiose, sublime, à la hauteur de nos espérance; on en est venu au bout du monstre :lol: :lol:
JM au rappel ds la descente juste ss le sommet:
vue sur le mont rose:
La montée du Cervin est physique: 1200 m de déniv à monter des cheminées, descendre des brèches, flirter avec l'arête; y a du gaz partout et une chute serait fatale.
Mais quelle satisfaction d'en fouler le sommet; la vue est à couper le souffle, une mer de nuages s'étire côté sud;
la Dufourspitze est splendide.Là haut, une très grosse pensée pour toi Nico qui n'a pu retenter le monstre, à toi Alain qui blessé n'a pu nous accompagner, à toi Pierrot qui n'a pu te libérer et à toi Régine qui doit prendre ton mal en patience avant de fouler à nouveau les cîmes.
Mais déjà il ns ft penser à redescendre et garder en visu les guides; on tire des rappels de 25 m mais du monde arrive et se sert de notre corde comme fcorde fixe, nous forçant à attendre et à perdre ainsi un précieux temps.On mettra finalement 7H30 pour descendre:!:
Ainsi, on rate la dernière benne et c'est à pied en 4H que l'on ralliera Zermatt....by night
à 21H30, non s'en s'être retourné 20 fois sur le Cervin : " incroyable, on arrive de là-haut ":shock: :shock: )La journée, commencée à 3h00 se finira à Chamonix à 1H30 du mat'
sous l'orage; le camping complet nous obligera à dormir ds la voiture; KIA transformé en camping car Au moins, on n'aura pas eu à monter la tente ss la pluie :lol: :lol:
C'est ainsi que c'est achevée une très grosse journée; le genre de journée qui compte énormément ds une vie, avec tous les bons moments partagés.
Deux magnifiques sommets à la clé; un en neige, l'autre en rocher.
Pardon aux Pyrénées de leur avoir été infidèle qq temps
.Pardon à Pierrot, Sparda et Guy avec qui je devais faire la Grande Fache et / ou la Faya; ce n'est que partie remise.
les photos :
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Je laisse à JM le soin de compléter le récit par les données techniques et d'autres photos.
Fantastique séjour...
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