Bonjour à toutes, à tous,
Je prépare une petite boucle à partir d'Estours pour aller au Valier.
Je cherche des infos sur :
- l'état de la piste qui va à la côte 748 (c'est toujours ça de gagné)
- si il y a un sentier ou des cairns entre la cabane d'Arcouzan et le Col du Cruzous
- la difficulté au col (ça à l'air raide, voire +)
- l'état actuel du couloir de Peyre Blanc
Le but étant, à la montée, d'avoir une vue dégagée sur le mastodonte, sans avoir la crête du Pomebrumet qui masque. Sinon, je monte par le chemin de la liberté.
Merci par avance.
Benoit
Valier par col du cruzous
Modérateur : Pteam
Le topo de Phil Quiennec sur ce secteur (http://philrando.free.fr/Valier.html)
"Circuit long, complexe et délicat pour étudier le glacier d'Arcouzan, niché loin de tout au pied de la face NE du Valier et dernier glacier de la moitié orientale des Pyrénées. L'itinéraire se déroule dans le secteur le moins visité du Valier sur un terrain extrêmement complexe et où l'on ne peut pas compter sur le moindre cairn. Je décris le circuit tel que je l'ai suivi mais rien ne dit qu'il était optimal. Je doute qu'il soit jamais repris et seuls des individus très expérimentés en terrain à isard pourront s'en sortir.
Remonter la belle vallée d'Estours jusqu'au pla de l'Artigue (1053m). En deux points de la vallée, on aperçoit le Valier et le glacier ; profitez-en bien, vous ne reverrez ce dernier que dans quatre heures. Le sentier abandonné de la vallée d'Arcouzan débute à proximité du ruisseau d'Arcouzan, rive gauche, parmi fougères, ronces et orties. Plus haut, il disparaît pratiquement dans les hautes herbes. Ne pas passer dans la gorge mais monter au-dessus des barres. Vers 1400m, on découvre toute la haute vallée jusqu'au col du Cruzous ; repérer le secteur où les parois du ravin d'Arcouzan s'abaissent assez pour le traverser. Continuer à s'élever rive gauche dans les herbes, on passe une minuscule cabane (une place et demi), et assez laborieusement, on rejoint la zone de traversée de la gorge (1600m env.). Il faut maintenant remonter les Mourmoussons en direction du Valier. De loin, cela semble clair, mais sur place, c'est comme sur la carte IGN, on n'y comprend rien. Il faut s'élever au mieux, parmi les pentes herbeuses parfois très raides, les ressauts plus ou moins rocheux et les entailles de ruisselets insoupçonnés. Bon sens du cheminement pour éviter de se retrouver en terrain délicat voire dangereux. Après de multiples hésitations et interrogations, je parviens sur la crête de séparation entre la vallée d'Arcouzan et le vallon de Labege et découvre le glacier d'Arcouzan (celui-ci est en haut du vallon de Labege et non pas dans la vallée principale d'Arcouzan). Enfin sans difficulté, je monte jusqu'à lui. Bien que modeste, il mérite le nom de glacier, avec de belles crevasses profondes de plusieurs mètres. Il gronde, grogne et craque régulièrement et comme tout véritable glacier, il possède sa harde d'isards tous surpris de voir un être humain.
"Circuit long, complexe et délicat pour étudier le glacier d'Arcouzan, niché loin de tout au pied de la face NE du Valier et dernier glacier de la moitié orientale des Pyrénées. L'itinéraire se déroule dans le secteur le moins visité du Valier sur un terrain extrêmement complexe et où l'on ne peut pas compter sur le moindre cairn. Je décris le circuit tel que je l'ai suivi mais rien ne dit qu'il était optimal. Je doute qu'il soit jamais repris et seuls des individus très expérimentés en terrain à isard pourront s'en sortir.
Remonter la belle vallée d'Estours jusqu'au pla de l'Artigue (1053m). En deux points de la vallée, on aperçoit le Valier et le glacier ; profitez-en bien, vous ne reverrez ce dernier que dans quatre heures. Le sentier abandonné de la vallée d'Arcouzan débute à proximité du ruisseau d'Arcouzan, rive gauche, parmi fougères, ronces et orties. Plus haut, il disparaît pratiquement dans les hautes herbes. Ne pas passer dans la gorge mais monter au-dessus des barres. Vers 1400m, on découvre toute la haute vallée jusqu'au col du Cruzous ; repérer le secteur où les parois du ravin d'Arcouzan s'abaissent assez pour le traverser. Continuer à s'élever rive gauche dans les herbes, on passe une minuscule cabane (une place et demi), et assez laborieusement, on rejoint la zone de traversée de la gorge (1600m env.). Il faut maintenant remonter les Mourmoussons en direction du Valier. De loin, cela semble clair, mais sur place, c'est comme sur la carte IGN, on n'y comprend rien. Il faut s'élever au mieux, parmi les pentes herbeuses parfois très raides, les ressauts plus ou moins rocheux et les entailles de ruisselets insoupçonnés. Bon sens du cheminement pour éviter de se retrouver en terrain délicat voire dangereux. Après de multiples hésitations et interrogations, je parviens sur la crête de séparation entre la vallée d'Arcouzan et le vallon de Labege et découvre le glacier d'Arcouzan (celui-ci est en haut du vallon de Labege et non pas dans la vallée principale d'Arcouzan). Enfin sans difficulté, je monte jusqu'à lui. Bien que modeste, il mérite le nom de glacier, avec de belles crevasses profondes de plusieurs mètres. Il gronde, grogne et craque régulièrement et comme tout véritable glacier, il possède sa harde d'isards tous surpris de voir un être humain.