Enfin collines…,
c’est ce que je croyais naïvement !, les clichés des « bosses à moutons » dans la tête…
mais Jean-Claude qui n’était pas là pour faire la sieste, m’avais concocté un programme de reprise solide !
RDV pris à CAMBO (qui ne veut pas dire Jambon en dialecte local) au petit jour, et nous voilà partis pour le vallon d’ARITZACUN à 150 m d’altitude.
Après un mini col passé sur une route aussi large que la voiture, nous arrivons à la venta SUMUSUA
Grâce au géographe local (merci et tous droits réservés à l’ami PEIO), je vous joins la carte du circuit réalisé :

On est monté par le tracé rouge jusqu'au pt17 puis le pointillé sur la crête jusqu'au col (on n'a pas fait le sommet S) et enfin le tracé rouge jusqu'au sommet ;descente au col d’ ?? et montée au GorraMakil. Pour la descente, retour sur nos pas et le chemin que l'on a pris, part depuis le col entre Alto de Alcachurri et la fin des crêtes de l’Irubela vers le Nord à flanc pendant un bon moment puis au col (681 m) descend sur la face sud/sud-est de l'Okoka. Reprise d’un chemin rural vers la ferme Lataria jusqu'à la voiture à la venta Sumusua ; c'est peut-être le tracé le plus à droite sur le croquis (mais il existe une variante personnelle de JCB qu'il n'a su retrouver et qui est plus " directe " depuis le col...).
Bon après ce paragraphe géographique, je reprends la narration.
30 m de chemin et puis nous bifurquons plein sud et… pleine pente !
Rapidement nous prenons de l’altitude et les PENAS de ICHUSI nous jettent un regard angoissant :

Puis nous arrivons sur la crête de la pointe EZKIETA.
Nous doublons un groupe important mais avec un niveau de marcheurs hétéroclite
Il faut dire que cette crête, même si elle n’a pas beaucoup de « gaz » est néanmoins fort respectable et comme nous progressons sur du mixte, le moindre faux pas peut se solder par une glissade d’une vingtaine de mètres !
Après la pointe, on redescend un peu en dévers puis passage en forêt avant de reprendre le fil toujours étroit et piégeux jusqu’au sommet.


un petit bout « visible » de l’arête de L’IRUBELA

au col les pommiers ne sont pas encore en fleurs (pour le Sagarnoa, faudra un peut attendre, mais il sera « âpre le bougre » !)

un couloir nous attend, pas très long mais « raide et étroit »

JCB décide de dégager vers le haut, il y aura laissé un bâton!

le froid et le vent sont intense mais après ces péripéties, nous arrivons au sommet du GORRAMAKIL où nous découvrons la vallée du BASTAN

repas frigorifiant, et puis par magie, au moment du café, le soleil vient un peu nous réchauffer et découvre un paysage rare pour ce secteur

quand je vous disais que le cidre sera exceptionnel :

dans les Pyrénées, on monte un cairn au sommet,
les basques… gravent

et les fleurs s’habillent :

IPARLA, c’est par là (Ok elle est facile, mais n’oubliez qu’il s’agit d’une reprise) :

gros plan sur l’IRUBELAKASKOA, vu comme cela c’est du sérieux !

sympa la chaumière :

les PENAS de ICHUSI de près c’est joli ! avis aux grimpeurs :

CONCLUSION : quand il y a risque 4, il y a toujours des sommets (et des crêtes) à faire…et pas besoin de monter très haut pour faire du D+( +- 1000 m)