Le lundi soir, sous une météo plutôt grise, nous avons pu observer du refuge: le Pic Alba et la dent d’Alba, ainsi que le Cordier.
Au départ, au petit matin du mardi, une météo plutôt incertaine et peu enthousiasmante avec un horizon de sommets bien bouchés, mais qui ne nous fait pas reculer. Nous décidons d’avancer tant que la visibilité est bonne.
Une heure après notre départ, le ciel se dégage et nous offre une autre bien belle vue des sommets
. Les nuages, côté français, restent bien présents et épais mais encore loins. Nous partons donc vers le sud en longeant sur notre gauche la crête des Portillons, et y laissant également la voie normale du pic de l’Aneto.
Nous rejoignons le couloir de la Rimaye, dont cette dernière est complètement recouverte par la neige. Deux Espagnols ont décidé de nous rejoindre pour tenter avec nous le pic de la Maladeta. Tout au long de l’approche du couloir, le soleil nous accompagne parsemé de quelques voiles de nuages qui passent assez vite. Néanmoins plus bas, nous voyons les nuages s’accumuler, s'épaissir toujours un peu plus et monter progressivement.
Nous gravissons ce couloir très court toujours sous le soleil, avec des Espagnols pas très rassurés, qui se sont longuement interrogés avant de le gravir.
A sa sortie, nous suivons à gauche l’arête jusqu’au sommet. Très belle surprise
que de profiter du panorama sous un superbe soleil, tout en surplombant des amas de nuages bouchant la vue côté nord.Des contrastes de lumières qui permettent une multitude de photos parfois surprenantes 
.Dans cette atmosphère, l’arrivée au pic de la Maladeta, avec en arrière plan le Col Maudit, le pic Maldito, Punta d’Astorg, Pic des Coronas et le Pic de l’Aneto, donne un visage encore plus grandiose
.On y domine, un côté espagnol vers l’Araguells, vraiment bien ensoleillé et dégagé avec le lac Cordier encore gelé.
Egalement, nous observons le couloir de l'Estasen menant au Pic de l’Aneto qui semblait encore en conditions.
Le retour s’effectuera par le même chemin. Le soleil dominant partout cette fois-ci.
La descente du début du couloir de la Rimaye se fait dans la prudence, assurée pour ma part les 15 premiers mètres.
Puis le reste, se descendra plutôt rapidement, Isabelle en ski qui se régale dans la bonne neige le long des crêtes du Portillon, et moi qui profite d’une neige qui porte très bien.
Dans la dernière descente qui mène au refuge, on parlera d’avantage de « soupe », une neige où l’on brasse et chute dans les trous
! Les Espagnols me font gentillement la trace, que j'accepte volontier de suivre! Retour au refuge à 12H, où les questions d’Espagnols, d'Irlandais et autres Hollandais restés au refuge le matin, fusent…
! Pensant que l’on avait fait une simple balade! Les apparences sont trompeuses, n’est-ce pas Isabelle 
et pour l'occasion le monde appartient vraiment à ceux qui se lèvent tôt !Nous profiterons une dernière fois du panorama depuis un banc du refuge ensoleillé, à se restaurer et un « zumo » à la main. Non pas de liqueur
, ni de dessert espagnol !Les photos en lien:
https://picasaweb.google.com/minipouce. ... DeLaRimaye#
Merci encore Isabelle: très belle ambiance, beaux paysages et panoramas, superbe pic, et de bonnes et nombreuses raisons de rires
...! A bientôt.
Cécile
quelle chance!
mais chapeau 