La voilà!
Mais avant: un grand merci à Dédé 64 dont les photos de sa rando vers le perdido m'ont été bien utiles.
Nous sommes donc partis à deux avec Nathalie, le samedi pour une nuit au refuge de la brêche afin de préparer l'ascension du Cylindre par le couloir Ouest.
Arrivé de bonne heure au refuge, il a bien fallu s'occuper. Alors hop hop hop, sur les conseil du gardien, direction la petite arête assez ludique,des Sarradets.(je crois que c'est l'arête NO, celle à coté de laquelle on passe quand on vient du col des tentes vers le refuge, et vice versa) Comme je n'avais pas de topo, ni le matériel adéquat, nous avons fait un repérage visuel avant d'attaquer l'ascension, afin d'arriver à un petit couloir permettant une descente sans problème.
C'est là qu'on a emprunté une très belle boite aux lettres surmonté d'une fenêtre d'où j'ai pris la photo du refuge. Cerise sur le gateau, un relai de3 pitons reliés entre eux nous a permis de faire un petit rappel sur le couloir et nous a évité une désescalade.
D'après le gardien, cette voie, c'est du 3 avec quelques passages en 4 sur la deuxième partie. Pour ceux qui veulent la tenter dans sa totalité, deux brins de 50m sont fortement conseillés pour la descente.
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Le lendemain, départ vers 6h45 pour l'objectif du jour: le Cylindre.
Très vite on double 3 randonneurs dans la monté de la brêche, avant d'arriver à un trou
que je n'avais jamais vu! je n'avais jamais vu le pied de la brêche sans neige, et de nuit, impossible de voir le cheminement qui pourtant, est si évident de jour. On décide donc de le contourner en passant par des endroits assez chauds pour finir par se prendre un vent par les premiers randonneurs qu'on venait de doubler 
Bon, on a quand même mis que 35mn pour arriver à la brêche
On a rattrappé les dits randonneurs un peu plus tard et comme ils connaissaient très bien le chemin, on a décidé de rouler ensemble jusqu'au carrefour des 4 chemins .
En vérité, on les a quitté là:Le Cylindre, et le perdido en ligne de mire.
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Un peu plus près, une belle vue sur le couloir d'accès que j'avais choisi, avant le changement de programme
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On a passé la zone de faiblesse de l'épaule de la tour, pour arriver là:
à droite du couloir, au pied du piton:
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C'est là que je me suis dit qu'il fallait donner des lettres de noblesse à ce piton, et ni une ni deux, j'ai pris la décision d'attaquer par l'arête. Nathalie m'a suivi. A un moment donné, quand j'ai sorti la corde, elle a commencé à le regretter, mais c'est vite ressaisi. C'était bien mieux que le couloir.
Je dirais que la première difficulté arrive assez rapidement avec un pas de 3, suivi d'un pas de 3sup. Une traversée horizontale, dont la principale difficulté était de ne pas pouvoir se protéger, puis un dernier pas de 3sup avant d'attaquer une belle arête presque horizontale et assez aérienne.
Je ne suis pas sûr de mes cotations, tout ce que je peux dire avec certitude, c'est que c'était un peu plus dur que la cheminée de droite qui protège l'accès au cylindre.
Bon, vous avez compris qu'on a pris la cheminée de droite, à l'aller, et bien sur au retour. Deux beaux pitons encerclés de rouge en haut et au milieu nous ont permis de travailler les relais suspendus
Photos du sommet où nous sommes arrivés après 4h30 de marche:
Pinéta et bien sur la Munia
La Tour, le Casque, le Taillon, l'Escuzana, et le Pico blanco
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Les Astazous, le Piméné
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Au retour, nous sommes descendus par la voie normale avec un petit détour par le col de la cascade. La vue estait tout simplement exceptionnelle.
Mais non, hélas, pas de photo. Je n'ai pas acheté la carte mémoire de mon nouvel appareil photo. Je n'ai pu en faire que très peu
Une belle balade de 9h quand même en aller retour du refuge.
Ensuite, c'est bien fatigué que nous avons repris le long, le très long, le désespérant chemin jusqu'au col de tente.
A bientôt
Alain
