Fred, ce qu'il y a de bien avec la poésie, c'est que c'est plus facile à traîner qu'une pulka.
Bipbip, nous ne sommes à Lourdes que depuis une quinzaine d'année, et pourtant le Béout a beaucoup changé. A partir de mai/juin, les fougères y règnent en maîtres : plus d'écobuage, depuis qu'un jour le câble télé a crâmé. J'ai pourtant vu un petit groupe de chèvres à mi-pente, un peu avant la vague de froid. Elles sont trop peu nombreuses pour entretenir le massif. Si le chemin auquel tu fais référence est celui qui partait de la croix de Puyo, route d'Omex, il est devenu introuvable. L'hiver, c'est toujours aussi beau.
Nous sommes donc au moins trois, Dino, à avoir vécu l'aventure sur le Béout. Cette fois justement, j'ai emprunté un sentier remis en état (et un peu assagi) par les vététistes. Ils ont coupé un tronc énorme qui fermait l'accès au pied. Les sentiers du nord sont assassins, sauf peut-être celui de la source. J'y ai croisé des gars sur des vélos : sourire et doigts crispés, équilibre instable à toute petite allure, présence inquiétante de Voyou, un calvaire

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Gérard, d'une façon ou d'une autre, c'est comme çà que nous vivons. En plus, en bas, c'est le boulevard ... du Paradis.
En plus, le problème avec les ronciers, c'est qu'on y rentre vite, mais il faut du temps pour en sortir. Raison de plus pour compatir, Ors.
Aller me suffit.