
Trou du toro
pour ceux qui veulent lire la suite; http://fr.wikipedia.org/wiki/Trou_du_Torowikipedia a écrit :L'appellation de Trou du Toro qui n'est utilisée que localement et en France (en Espagne et ailleurs, on parle de Forau de Aigualluts) résulte d'une mutation abusive due aux guides du XIXe siècle. Le véritable trou du Toro est un gouffre, situé plus haut, à proximité du col du Toro (còth deth Hòro) qui sépare la vallée de l'Esera de l'Artiga de Lin, en Val d'Aran. Le Forau de Aigualluts présentait l'avantage d'être plus proche et plus accessible pour les touristes venus essentiellement de Luchon et le Trou du Toro sonnait mieux, d'où l'adoption de ce nom.
Il n'y a pas d'explication sourcée concernant un taureau dans cette zone (on écrit toujours Toro, à l'espagnole). Le taureau est souvent lié à la découverte de statues de la Vierge, de saints, ou plus rarement de trésors. Les hypothèses sur l'étymologie hésitent entre une appellation pléonastique, comme c'est souvent le cas, due à une confusion entre le nom local et l'appellation en langue administrative (on a un exemple fameux avec les lacs des Boums, ou lacs des lacs, près du port de Vénasque), et une plus douteuse, mais pittoresque, explication née d'une légende. Le gouffre serait simplement un forau (« trou » ou « gouffre », en catalan local — nom que l'on retrouve dans d'autres appellations, comme le Forau de la Neu) qui se dit horau (houraou) ou hòro en gascon tel qu'on le parle dans le Val d'Aran. Ce serait donc le trou deth horau, ou le trou du trou, la sonorité du terme étant naturellement transformée en deth toro, du « taureau ».
Et enfin, la source de la Garonne:
wikipedia a écrit :Le guelh de Joèu, orthographié également güell de Joeu (catalan), Uell ou uelh de Joeu, ou de Jouèou, goell del Jueu, guelh deth Jueu, selon les différentes langues (castillan, catalan, aranais) et graphies utilisées, se trouve en Val d'Aran, dans la vallée d'Artiga de Lin (Pyrénées espagnoles), à 1658 m d'altitude. C'est une résurgence des eaux issues du massif de la Maladeta en Aragon, qui s'engouffrent dans le gouffre karstique du Forau de Aigualluts ou Trou du Toro, et qui constituent la source principale de la Garonne, comme démontré en 1931 par le spéléologue Norbert Casteret. Le ruisseau né de cette résurgence, le Joèu ou Joueou (Et Juèu en aranais), rejoint la Garonne dont il constitue de fait le cours principal selon les conventions, étant issu de la plus haute altitude, même si son débit et sa longueur sont nettement inférieurs à ceux de la Garonne née au Pla de Beret, qui est encore considérée comme source « officielle » par les Aranais et les Espagnols.
Plus d'info: http://fr.wikipedia.org/wiki/Guelh_de_Jo%C3%A8u
Voilà, vous avez compris, c'est des sources wikipedia qui valent ce qu'elle valent.
Alain