Après le Riet, vu que je n'avais pas mais alors pas du tout envie de rentrer, j'ai rejoins le Lapinou Ben et Laila31 en terres catalanes, histoire de voir si le vent soufflait toujours aussi fort sur les crêtes du Puigmal.
Et comme donc, j'étais une fois de plus parti à l'arrache, il me fallait ravitailler un peu histoire de ne pas avoir à me manger les doigts en guise de pique-nique (ils peuvent encore servir).
Après avoir rejoint mes acolytes le samedi soir et au lendemain d'une barbeuc-party avec notre maître grilladin de service, j'ai nommé Ben031
, nous avons donc fait une halte à Latour de Carol, seule destination à des lieues à la ronde où il y a une boulangerie et une épicerie ouverte aux heures les plus matinales un dimanche matin. Je recommande grandement la boulangerie, car outre le fait que le pain et les croissants sont bons, ils vous seront servi par un joli sourire et une boulangère qui était aussi croustillante que ses croissants (comme chantait ce bon vieux Joe 
). Donc après avoir acheté mes p'tits pains au chocolat laïlaïlaïlaaa!!! , nous quittions Latour de Carol pour prendre la direction de la station d'Err-Puigmal pour cette course méga classique de chez classique mais qui permet d'aller tutoyer des altitudes proches de 3000m et de bien se faire aérer les bronches par une petite brise légère que météofrance (toujours un temps d'avance ) avait estimé aux alentours de 25km/h....mais les km/h catalans, ils sont pas les mêmes 
faudra qu'un jour Laurence, tu nous fasses une table de conversion pour les unités de mesure du vent 
Au final il y a eu: encore de la neige, un peu de ciel bleu, un gros nuage gris, pas mal de cailloux, et une directe par le vallon d'Ayguaneix histoire de varier les plaisirs.
De ces instants, j'ai quand même pris quelques images...
Après la "subida muy franca" sous le télésiège et la longue, longue très longue, ligne de crête au milieu des remontées mécaniques pas du tout trop moches...on s'approche enfin du Puigmal et de la deuxième partie du parcours, bien plus intéressante.
Arrivée au pied, nous attaquons la montée vers le petit col sous le sommet, qui à chaque fois, que je viens ici, me donne cette étrange impression d'être à 2 de tension et d'être collé, sans forces...effet probablement lié à l'altitude (ou à l'excellent Corbières de la veille)...
Nous voici enfin au sommet (Tarlack, cette photo est pour toi
)
Après une petite pause très aérée en raison de la légère brise
, il fut temp spour nous de redescendre. nous avons donc opté pour du "tout droit dans la pente" vers le vallon d'Ayguaneix dans une neige...hmmm..comment dire...d'une soupeté bien portante...
@ bientôt, en direct des cimes...
