Clin d'oeil aux grimpeurs ariégeois
Modérateur : Pteam
une petite dernière, consacrée à une grimpeuse d'exception, lynn hill, près de 50 balais, et toujours sur le cailloux (hiboux ...).
http://pyrenephoto.free.fr/spip.php?article138
cliquez, en bas de commentaire, sur "rêvez un peu, ... beaucoup."
que l'on voit aussi, plus agée, dans cette rencontre internationale (sud est de la france) :
http://en.petzl.com/petzl/frontoffice/S ... _video.htm
dean potter, le petit frère de harry, l'ami qui vous veut du bien, :
cliquer sur "adhérence".
http://pyrenephoto.free.fr/spip.php?article138
cliquez, en bas de commentaire, sur "rêvez un peu, ... beaucoup."
que l'on voit aussi, plus agée, dans cette rencontre internationale (sud est de la france) :
http://en.petzl.com/petzl/frontoffice/S ... _video.htm
dean potter, le petit frère de harry, l'ami qui vous veut du bien, :
cliquer sur "adhérence".
Matériel d'antan
Dans les années 60 (j'étais gamine), aux Eclaireurs (scouts laïques), nous fabriquions nous-même nos cordes d'escalade avec de la ficelle de chanvre. Avec la technique de rappel d'alors, c'était les brûlures garanties sous la cuisse, sur l'épaules et aux mains...
En 67, les garçons de la bande fabriquaient les échelles de spéléo dans les ateliers du lycée technique ; les casques étaient bricolés à partir de casques de chantier, de lampes à carbure et de tuyau de gaz butane.
C'était folklorique, mais nous n'avons jamais eu de pépin.
En 67, les garçons de la bande fabriquaient les échelles de spéléo dans les ateliers du lycée technique ; les casques étaient bricolés à partir de casques de chantier, de lampes à carbure et de tuyau de gaz butane.
C'était folklorique, mais nous n'avons jamais eu de pépin.
Christel, je vois ce à quoi tu fais allusion, je parle de la technique "antique" du rappel.
je me souviens aussi, dans les années 60, lors d'une "colo", dans le tarasconnais, de cette technique nouvelle, et magique, tout à la fois.
les moniteurs qui nous encadraient devaient avoir 17 ou 18 ans, des momes.
je crois me souvenir que nous enroulions la corde (de chanvre) autour du bras gauche, puis autour de la cuisse droite.
il était préférable d'avoir une bonne épaisseur de vêtement, chose rare, en été.
nous étions contre-assurés par un second bout accroché à la taille, des fois que ...
:shock:
je me souviens aussi, dans les années 60, lors d'une "colo", dans le tarasconnais, de cette technique nouvelle, et magique, tout à la fois.
les moniteurs qui nous encadraient devaient avoir 17 ou 18 ans, des momes.
je crois me souvenir que nous enroulions la corde (de chanvre) autour du bras gauche, puis autour de la cuisse droite.
il était préférable d'avoir une bonne épaisseur de vêtement, chose rare, en été.
nous étions contre-assurés par un second bout accroché à la taille, des fois que ...
:shock:
Nous n'enroulions pas la corde autour du bras.
Le brin du haut était tenu par la main gauche (pour les droitiers) passait entre les jambes et sous la fesse droite, revenait vers l'avant sur la hanche droite jusqu'à l'épaule gauche, contournait le cou et était repris par la main droite au niveau de la hanche droite.
La main du bas faisait tout le boulot, en relâchant sa prise pour descendre et en serrant pour s'arrêter. Et c'est le frottement de la corde autour du corps qui freinait la descente...
Nous avions au mieux (mais pas toujours) une deuxième corde pour l'assurance, attachée autour de la taille par le fameux noeud de chaise (l'arbre, le trou au pied de l'arbre, le lapin qui sort du trou, qui fait le tour de l'arbre, et qui rentre dans le trou...)
Bien sûr, les rochers ne faisaient que quelques mètres, c'était du III-IV, mais avec une belle corde de chanvre "fabrication maison", c'était les brûlures voire les plaies garanties pour ceux qui ne portaient pas de vêtements épais.
Et au début de l'apprentissage, on se retrouvait souvent la tête en bas ou accroché à deux mains à la corde. Très drôle pour les spectateurs qui maîtrisaient la technique, beaucoup moins pour les néophytes...
Le pire, c'était les démarrages en surplomb. Je me vois encore sur une falaise des gorges de l'Ardèche, avec un énorme surplomb, 15 m de vide, une corde heureusement en nylon mais qui brûlait toujours fesse, épaule et main... Et le responsable du groupe, tu as raison Bernard, n'avait que 18 ans, 2 ans de plus que moi.
Inenvisageable aujourd'hui !
Le brin du haut était tenu par la main gauche (pour les droitiers) passait entre les jambes et sous la fesse droite, revenait vers l'avant sur la hanche droite jusqu'à l'épaule gauche, contournait le cou et était repris par la main droite au niveau de la hanche droite.
La main du bas faisait tout le boulot, en relâchant sa prise pour descendre et en serrant pour s'arrêter. Et c'est le frottement de la corde autour du corps qui freinait la descente...
Nous avions au mieux (mais pas toujours) une deuxième corde pour l'assurance, attachée autour de la taille par le fameux noeud de chaise (l'arbre, le trou au pied de l'arbre, le lapin qui sort du trou, qui fait le tour de l'arbre, et qui rentre dans le trou...)
Bien sûr, les rochers ne faisaient que quelques mètres, c'était du III-IV, mais avec une belle corde de chanvre "fabrication maison", c'était les brûlures voire les plaies garanties pour ceux qui ne portaient pas de vêtements épais.
Et au début de l'apprentissage, on se retrouvait souvent la tête en bas ou accroché à deux mains à la corde. Très drôle pour les spectateurs qui maîtrisaient la technique, beaucoup moins pour les néophytes...
Le pire, c'était les démarrages en surplomb. Je me vois encore sur une falaise des gorges de l'Ardèche, avec un énorme surplomb, 15 m de vide, une corde heureusement en nylon mais qui brûlait toujours fesse, épaule et main... Et le responsable du groupe, tu as raison Bernard, n'avait que 18 ans, 2 ans de plus que moi.
Inenvisageable aujourd'hui !
C'est cela même. Merci Gérard pour l'illustration. Et d'après ce que je vois, le gars n'a pas de corde d'assurance. C'était haut ?
J'ai feuilleté un bouquin d'escalade récent ; il appelle cette technique le "rappel en S" et parle "d'ultime recours de descente en cas de manque de descendeur ou de mousqueton".
A l'époque (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans...), nous n'avions que des cordes pour tout matériel. Le plus doué grimpait en tête, sans assurance puis assurait les suivants et les voies n'étaient pas équipées. Mais nous ne dépassions pas le IV ou pour faire un beau rappel, nous passions par une voie détournée plus facile.
J'ai feuilleté un bouquin d'escalade récent ; il appelle cette technique le "rappel en S" et parle "d'ultime recours de descente en cas de manque de descendeur ou de mousqueton".
A l'époque (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans...), nous n'avions que des cordes pour tout matériel. Le plus doué grimpait en tête, sans assurance puis assurait les suivants et les voies n'étaient pas équipées. Mais nous ne dépassions pas le IV ou pour faire un beau rappel, nous passions par une voie détournée plus facile.
bsr Christel et Gérard
souvenirs, souvenirs...
excellente photo d'"époque".
avec cette technique de rappel, les montagnard(e)s devaient avoir le cuir épais.
le pantalon en velours avait l'avantage d'un confort accru.
je me souviens d'un des films de montagne, de gaston rebuffat, où l'intéressé et maurice baquet (le comédien, violonceliste...), aujourd'hui disparus, alignaient rappels sur rappels, selon cette méthode.
ils paraissaient s'amuser énormément.
(étoiles et tempêtes).
souvenirs, souvenirs...
excellente photo d'"époque".
avec cette technique de rappel, les montagnard(e)s devaient avoir le cuir épais.
le pantalon en velours avait l'avantage d'un confort accru.
je me souviens d'un des films de montagne, de gaston rebuffat, où l'intéressé et maurice baquet (le comédien, violonceliste...), aujourd'hui disparus, alignaient rappels sur rappels, selon cette méthode.
ils paraissaient s'amuser énormément.
(étoiles et tempêtes).
Oserais-je dire....sans faire dinosaure :lol:
que j'utilise encore cette technique pour les rares (et petits) rappels que j'ai eu à faire ces dernières années....
Pas besoin d'autre corde pour l'assurage.
Auto assurage direct au rappel avec une sangle autour de la taille et une cordelette qui coulisse le long du rappel par un noeud de prussik (auto bloquant).
A l'époque...ancienne... où on utilisait couramment cette technique on parlait d'un risque au niveau du cou, que la corde soit en contact avec un point de compression et que ça pouvait provoquer un lachage brusque de la corde, aussi l'auto assurage était de rigueur....
A cette époque également,
des copains suisses m'avaient parlé d'une technique qu'ils appelaient "à la valaisane" utilisée parait il par les guides valaisans pour descendre des parties non verticales style dalles...
Se mettre face au vide entre les deux brins du rappel puis prendre avec la main droite le brin qui est à votre gauche et avec la main gauche le brin qui est à votre droite puis croiser les deux sur le ventre.
On descend ainsi :roll:
jamais vu ni jamais testé :lol: ça mérite peut être une petite enquête...mais vu qu'il n'y a aucun assurage j'avais pensé qu'il fallait être "cador" pour utiliser cette technique !!! et qu'il était certain qu'il ne fallait pas trop de pente !
que j'utilise encore cette technique pour les rares (et petits) rappels que j'ai eu à faire ces dernières années....
Pas besoin d'autre corde pour l'assurage.
Auto assurage direct au rappel avec une sangle autour de la taille et une cordelette qui coulisse le long du rappel par un noeud de prussik (auto bloquant).
A l'époque...ancienne... où on utilisait couramment cette technique on parlait d'un risque au niveau du cou, que la corde soit en contact avec un point de compression et que ça pouvait provoquer un lachage brusque de la corde, aussi l'auto assurage était de rigueur....
A cette époque également,
des copains suisses m'avaient parlé d'une technique qu'ils appelaient "à la valaisane" utilisée parait il par les guides valaisans pour descendre des parties non verticales style dalles...
Se mettre face au vide entre les deux brins du rappel puis prendre avec la main droite le brin qui est à votre gauche et avec la main gauche le brin qui est à votre droite puis croiser les deux sur le ventre.
On descend ainsi :roll:
jamais vu ni jamais testé :lol: ça mérite peut être une petite enquête...mais vu qu'il n'y a aucun assurage j'avais pensé qu'il fallait être "cador" pour utiliser cette technique !!! et qu'il était certain qu'il ne fallait pas trop de pente !
- Gérard
- Pyrénéiste
- Messages : 2033
- Inscription : 15 avr. 2007 21:13
- Localisation : Hautes-Pyrénées
- Contact :
Bonsoir,
En effet, parfois bien utile ces vieilleries.
Arête Ouest du Petit Astazou. 3 jeunes en short, T-shirt et chaussons et un moins jeune en pantalon, chemise et godasses. Orage. 3 "8" pour 4. Rappels sur "8" pour les uns, Rappels en "S" sur pantalon pour l'autre.
Et voici les ancêtres des "bloqueurs", "descendeurs" et autres "ascenseurs" utilisables en auto-assurance de rappel comme en mouflage.
Le prussik (bidirectionnel), le Machard (unidirectionnel) et le Machard sur mousqueton (déblocage nettement facilité et pouvant être utilisé pour remontée sur corde). :roll:

Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Nota :idea: , il est indispensable pour l'adhérence et éviter la chauffe nylon sur nylon que le nœud autobloquant soit fait avec une cordelette en chanvre.
A bientôt
Gérard
En effet, parfois bien utile ces vieilleries.
Arête Ouest du Petit Astazou. 3 jeunes en short, T-shirt et chaussons et un moins jeune en pantalon, chemise et godasses. Orage. 3 "8" pour 4. Rappels sur "8" pour les uns, Rappels en "S" sur pantalon pour l'autre.

Et voici les ancêtres des "bloqueurs", "descendeurs" et autres "ascenseurs" utilisables en auto-assurance de rappel comme en mouflage.
Le prussik (bidirectionnel), le Machard (unidirectionnel) et le Machard sur mousqueton (déblocage nettement facilité et pouvant être utilisé pour remontée sur corde). :roll:

Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Nota :idea: , il est indispensable pour l'adhérence et éviter la chauffe nylon sur nylon que le nœud autobloquant soit fait avec une cordelette en chanvre.
A bientôt
Gérard
bsr gérard,
je ne connaissais pas la technique du "machard sur mousqueton".
je suppose que tu t'auto-assures sur le bout de cordelette (en chanvre) : la partie que l'on ne voit pas.
mais alors, quel est l'interêt du mousqueton ?
peut-être pour débloquer plus facilement le machard ? par des mouvements du poignet pour desserrer le noeud ?
pour les noeuds auto-bloquants, j'utilise les cordelettes en nylon vendues dans le commerce.
où trouves tu des cordelettes en chanvre.
Peut-être dans les magasins d'accastillage ?
évitent t-elles la surchauffe lors du freinage ?
il existe un petit bloqueur multi-fonctions, qui sert à réaliser mouflage, remontée sur une corde, hissage d'un second.
léger, petit volume.
le TIBLOC
http://fr.petzl.com/petzl/SportProduits?Produit=113
un inconvénient (outre le prix plus élevé qu'un anneau de cordelette, autour de 15 E) : il n'aime pas les chutes.
je ne connaissais pas la technique du "machard sur mousqueton".
je suppose que tu t'auto-assures sur le bout de cordelette (en chanvre) : la partie que l'on ne voit pas.
mais alors, quel est l'interêt du mousqueton ?
peut-être pour débloquer plus facilement le machard ? par des mouvements du poignet pour desserrer le noeud ?
pour les noeuds auto-bloquants, j'utilise les cordelettes en nylon vendues dans le commerce.
où trouves tu des cordelettes en chanvre.
Peut-être dans les magasins d'accastillage ?
évitent t-elles la surchauffe lors du freinage ?
il existe un petit bloqueur multi-fonctions, qui sert à réaliser mouflage, remontée sur une corde, hissage d'un second.
léger, petit volume.
le TIBLOC
http://fr.petzl.com/petzl/SportProduits?Produit=113
un inconvénient (outre le prix plus élevé qu'un anneau de cordelette, autour de 15 E) : il n'aime pas les chutes.
- Gérard
- Pyrénéiste
- Messages : 2033
- Inscription : 15 avr. 2007 21:13
- Localisation : Hautes-Pyrénées
- Contact :
Bonsoir,
Evidemment, il s'agit là de moyens de fortune,
tout comme savoir assurer à l'épaule (ce qui est, soit dit en passant, non seulement efficace mais bien plus rapide et souple qu'assurer avec un "appareil", on peut sentir son compagnon du bout des doigts).
Pour un mouflage, une cordelette nylon ira trés bien si tu donnes un coup sec pour la serrer, si elle peluche un peu ce n'est que mieux.
A bientôt
et Bon Noël
PS : S'il n'est pas trop tard, commandez au Père Noël plutôt un "Tibloc" (une paire pour les rappels), "Reversino", "shunt" ou autre "Gri-Gri" qu'un bout de cordelette en chanvre
Evidemment, il s'agit là de moyens de fortune,
Bien vu.bernard a écrit : Je ne connaissais pas la technique du "machard sur mousqueton". Je suppose que tu t'auto-assures sur le bout de cordelette (en chanvre) : la partie que l'on ne voit pas.
Bien vu là aussi, il peut également servir de poignée pour remonter.bernard a écrit : Mais alors, quel est l'interêt du mousqueton ? Peut-être pour débloquer plus facilement le machard ? Par des mouvements du poignet pour desserrer le noeud ?
Pyrénées Cordage à Tarbes par exemple.bernard a écrit : Pour les noeuds auto-bloquants, j'utilise les cordelettes en nylon vendues dans le commerce. Où trouves tu des cordelettes en chanvre. Peut-être dans les magasins d'accastillage ?
Oui surtout dans le cas d'un frotement qui dure (rappel par exemple).bernard a écrit : Evitent t-elles la surchauffe lors du freinage ?
Pour un mouflage, une cordelette nylon ira trés bien si tu donnes un coup sec pour la serrer, si elle peluche un peu ce n'est que mieux.
Evidemment c'est plus sûr notamment en cas de chute, comme tous les appareil de ce type, et modernes avec ça.bernard a écrit : Il existe un petit bloqueur multi-fonctions, qui sert à réaliser mouflage, remontée sur une corde, hissage d'un second. léger, petit volume. le TIBLOC
A bientôt
et Bon Noël
PS : S'il n'est pas trop tard, commandez au Père Noël plutôt un "Tibloc" (une paire pour les rappels), "Reversino", "shunt" ou autre "Gri-Gri" qu'un bout de cordelette en chanvre