Futur visiteur du Canigó, et amateur de plantes plus ou moins comestibles, je me serais bien fait avoir par l'aconit qui fait l'actualité aujourd'hui.
Ça ne m'empêchera sans doute pas de chercher le fameux coscoll en descendant vers Amélie. Des conseils pour ne pas se tromper, des recettes utilisables en bivouac ?
Merci d'avance
Jérôme
Toujours prendre un "compagnon" de randonnée avec soi lors des bivouacs.
Lui faire "gouter" la plante. Si toujours vivant et en bonne forme le lendemain, déguster en omelette (la plante, pas le compagnon !).
Si tu es sur de ton coup , le seul conseil pour "utiliser" en bivouac du COSCOLL , c'est de bien le laver , ne garder que la tige en partie blanche , la découper verticalement en 4/5 mcx et tremper ces "bouts" dans de l'eau bien fraiche d'un torrent ...
Les tiges se "recourbent" , tu manges avec du sel ET DE L'HUILE D'OLIVE , c'est tout !
Il faut vraiment le faire exprès pour confondre Coscoll et Aconit napel ! mais cela ne pardonne pas. L'odeur est caractéristique et c'est une ombellifère (fleur donc en ombelle) alors que l'aconit fait une fleur sur une tige en grappe verticale (comme le lupin, les delphiniums; etc....).
On peut tout faire avec le coscoll (à titre personnel, des gratins, de la confiture, de la liqueur,...) mais Coll Roig a raison pour la recette traditionnelle