Départ HRP 8 juillet d'Hendaye

[dede]

pour les Enfers comme dit Dalmatien ce n'est que de la rando sans faire le pic d'Arnales et ça vaut vraiment le coup c'est splendide voir ici si tu veux
https://dedbond.wordpress.com/2021/08/2 ... -darnales/
Pour le Gourdon sans être difficile c'est plus délicat voir ici si tu veux
https://dedbond.wordpress.com/2023/09/2 ... don-3034m/

[Dalmatien]

C'est vraiment personnel car j'ai trouvé les Infiernos plus délicats que le Gourdon....

[dede]

C'est vraiment personnel car j'ai trouvé les Infiernos plus délicats que le Gourdon....

ha ouais !! comme quoi les ressentis sont différents

[dinosaure]

[quote=Dalmatien post_id=173356 time=<a href="tel:1751778575">1751778575</a> user_id=2281]
C'est vraiment personnel car j'ai trouvé les Infiernos plus délicats que le Gourdon....

ha ouais !! comme quoi les ressentis sont différents
[/quote]

Normal !
Une bonne partie des gens qui le grimpe ne passent pas au plus facile d’où des avis divergents

[yankiara]

Pour une traversée solo aussi longue et aussi haute, je prendrai les voies normales des pics en bonus, je vais éviter de me rajouter des problèmes
Et on trouve plus de littérature dessus ! (enfin sauf chez @Dalmation, visiblement )

[néthou]

pour les Gourgs Blancs, je n'ai jamais vu le passage ou Peio (Lagrole, bien connu ici ) est passé ......

Je confirme que le terrain est tout sauf adapté à une HRP donc avec un sac assez lourd. A la limite, mieux vaut longer par le bas ce versant sud et remonter à la brèche entre Gourgs Blancs et pic du Port d'Oô (Pic Jean Arlaud); c'est déjà pas mal en terme de raideur et de difficulté. On trouve sur Youtube des vidéos de la traversée du versant "par le haut" (notamment dans le sens Gourgs Blancs-Pic Camboué, qui donnent une bonne idée du terrain).

[TIM]

Bonsoir, pour ma part, j'avais trouvé que les Gourgs Blancs se faisaient bien en A/R depuis le port de Gias (en y laissant le sac), sous réserve de trouver le cheminement le plus simple une centaine de mètres sous la crête (pas dur, sentes et nombreux cairns). Je suis monté par la 3 fois et a part le passage du bloc coincé, il n'y a aucune réelle difficulté. Pour être honnête, un Balaitous ou Pics d'Enfer, sommets souvent gravis lors d'une traversée, sont à mon avis plus dangereux et délicats.
La dernière fois, en octobre 2022, la voie de moindre résistance après le bloc coincé avait été largement balisée.

(Ce n'est que mon avis qui a l'air d'aller un peu a contre courant )

Néanmoins, je pense quand même que l'option isclots, col des Gourgs blancs et Gourdon est plus intéressante et variée (et on ne perd pas 3h a faire l'A/R au sommet).

[Dalmatien]

Et comme il n'y a que Dédé à avoir trouvé le Gourdon difficile

[dinosaure]

Je ne connais pas la voie sud des gourgs blancs...
par contre prendre le site Lagrole comme référence c'était vraiment preuve de goût
en tant que vieux j'ai eu le privilège au siècle dernier d'y monter par la voie nord...
de l'alpi...et même de l'alpi qui ne se pratiquait alors que quelques jours par an...faut pas compter faire la traversée sud nord ou l'inverse par le col entre gourgs blancs et arlaud

pour l'ensemble du projet HRP...
j'ai jeté un oeil, c'est du HRP ++ je confirme ce qui a été mentionné plus haut pour la descente, de l'anie sur anaye, ou de la gela...l'accès aux enfers
il va y avoir en ariège des bouts sérieux...Mont Rouch en crête, crête serrère...(pour cette dernière c'est possible de faire tout en crête depuis le bagnels, mais ça devient vraiment sérieux dans la longueur...)
http://philrando.free.fr/Routes/route.h ... r-quioules
pour le pays basque à y être...après le pic d'orry, je resterais en crête jusqu'à l'otchogorrigagna....

Bonne traversée...
En petit retour sur le forum...après le périple sera le bienvenu...

[yankiara]

Je confirme que le terrain est tout sauf adapté à une HRP donc avec un sac assez lourd.

Je suis bien d'accord, les allers-retours bonus se feront sans le sac... s'ils se font

Je les ai sélectionnés en fonction de topos trouvés qui me semblaient dans mes cordes, mais je n'hésiterai pas à les éliminer au moindre doute (difficulté, fatigue, condition météo, retour personnes croisées, retour refuges, etc.), déjà parce que le projet reste quand même d'arriver à Banyuls en un seul morceau (et si possible en une fois), mais aussi pour limiter les tentatives avortées chronophages et frustrantes.

[yankiara]

Bonsoir, pour ma part, j'avais trouvé que les Gourgs Blancs se faisaient bien en A/R depuis le port de Gias
...
Néanmoins, je pense quand même que l'option isclots, col des Gourgs blancs et Gourdon est plus intéressante et variée (et on ne perd pas 3h a faire l'A/R au sommet).

Merci pour ton retour, c'est bien noté
Je crois que ma décision est prise !

[yankiara]

pour l'ensemble du projet HRP...

Salut, j'avoue, j'ai mis la barre haute, au niveau max (voire max+) de ce que je peux faire sur la journée ou en mini trek, et avec moins de poids... On verra si c'est jouable dans la réalité, chargé et sur la longueur.
J'ai envisagé un paquet d'itinéraires bis et de portes de sortie pour tous ces passages délicats.

pour le pays basque à y être...après le pic d'orry, je resterais en crête jusqu'à l'otchogorrigagna....

Merci carrément, j'avais suivi le pointillé sur Locus Map, mais si ça passe je resterai en haut

En petit retour sur le forum...après le périple sera le bienvenu...

Sans faute !

[yankiara]

Salut la team, de retour à Toulouse, et ravi de mon trip :-)

Voici donc quelques retours quant à nos échanges.

Effectivement, HRP très ++, dans le sens où je n'avais aucune idée du niveau de fatigue, des variations de morale, et de la météo que j'allais rencontrer... J'ai donc finalement réalisé une HRP plutôt confort++, c'est-à-dire en supprimant toutes les extras Et aussi en profitant un peu plus des refuges, hôtels et restos que je ne pensais Ce qui m'a permis de finir sans même une ampoule, et de garder le moral pour aller au bout en 34 jours, car au bout de trois semaines je commençais à avoir le mal du pays, marre de suer, puer, faire la lessive... Je ne suis pas un survivaliste !

Donc pour résumer, et dans le désordre :
- Pas de pic d'Anie, car le détour était conséquent, et me faisait perdre une journée pour ne pas m'embarquer dans une étape trop longue avec descente incertaine au col d'Anaye. J'ai préféré aller directement de Belagua à la crête au niveau des Tres Reyes.
- Pas de Tres Reyes car un vent de fou, remplacé par le pic d'Ansabère (mais alors quelle merveille, cette crête, on se croirait sur une lune torturée, c'est magnifique, mon plus beau souvenir géologique, je crois !).
- Pas de crête au-dessus du tunnel de Bielsa ni descente du pic de Lia car alerte orage le jour venu, j'ai passé une journée off à Saint-Lary avec ma tante au lieu de la retrouver à Rioumajou, puis passage par Parzan/Ourdiceto.
- Pas de descente de la Gela car nuages sur le cirque de Troumouse et je suis descendu à Héas au camping, donc Barroude par les Hourquettes classiques.
- Pas les pics d'Enfer car le détour était assez long, je suis arrivé au pied un peu tard, et j'avoue j'avais la flemme... (mais je compte revenir explorer ce coin par le sud plus tard)
- Pas de Gourdon ni de Petit Vignemale car ils étaient dans les nuages quand je suis passé, un peu rageant...
- Idem Pic Gerber et Ratela que j'avais envisagés sur le moment.
- Pas de Mont Rouch car une fois sur place, ça m'a semblé long et dur et j'ai eu peur de l'effort et de la rallonge de temps.
- Pas de Certascan car j'avais ma dose ce jour-là...
- Pas de crête ariégeoise (Arial) car j'ai dû changer d'itinéraire pour passer en Andorre, et je me dis que c'est tant mieux car ça allait être coton !

Bref, j'ai pas mal simplifié, mais pas de regret car au niveau fatigue globale du corps et alertes chevilles/genoux, j'étais sur le fil. Je suis déjà très content de tout ce que j'ai découvert, et je prendrai le temps de revenir dans pleins d'endroits que j'ai repérés pour en profiter autrement qu'en coup de vent

Sinon pour les deux passages en théorie techniques/tendus :
- Litérole OK, les névés étaient présents mais pas de regel dans la nuit, donc neige assez molle et collante pour passer tranquille, ni crampons ni piolet. Mais quelques jours avant mon passage, certains avaient dû faire des contorsions assez sportives dans les rochers pour les éviter.
- Désescalade du Tuc de Molières assez impressionnante ! Bien verticale sur plusieurs mètres, et si les prises sont grosses, on ne voit pas ses pieds quand on doit tendre la jambe pour trouver un appui, et je ne suis pas grand (1m70), donc un peu stressant, j'ai perdu un kg d'adrénaline !

Une grosse déception, la crête en face du Canigou, que je voulais emprunter pour gagner du temps et surtout éviter la foule... Je l'ai trouvée très difficile, car déjà longue, progression difficile au départ, et au lieu de rester sur le fil (Roc Nègre, notamment), on passe souvent sur le flan droit, pierriers, dévers, et toujours du même côté, donc vue sur le Canigou uniquement au tout début, et ma cheville droite a pris un peu cher et j'ai eu peur de la blessure tout l'après-midi car déjà malmenée par les pierriers du secteur Portillon. En outre, la descente vers le refuge de Batère dans les sapins puis un bout de route est aussi très désagréable. À refaire, j'irai saluer M. Canigou, quitte à perdre une nuit intermédiaire.

Quelques galères au Pays Basque dans les fougères des anciens (ou nouveaux ?) GRs.
Deux jours un peu pourris (inesthétiques et désagréables) avant la dernière étape.

Mais tellement de coups de cœur (Lapiaz après Belagua, Aygues Tortes après le refuge d'Arlet, David et Maria du refuge Pepe Garcés à Candanchú, Ibón de Arriel, le refuge Saboredo, le cirque de Troumouse, les lacs de Barroude, la cabane Prat-Cazeneuve, etc.)

Pour finir et résumer la traversée en quelques mots/chiffres, un copié-collé de mon journal :

Au final, j'aurai dormi dans 8 cabanes ou refuges non gardés, 4 hôtels/auberges, 13 refuges gardés, 1 clic-clac (x2), et j'aurai seulement campé 6 nuits. HRP confort, je ne serai jamais un Robinson Crusoé ! Mais c'était juste ce qu'il fallait pour faire face aux moments difficiles, au manque d'hygiène, au poids du sac en continu, aux longues journées en solo, vite oubliés.

725 km, 50000 D+, zéro orage, 1 jour de pluie, 5 jours de brouillard, 7kg perdus, zéro blessure, moral en dent de scie mais en moyenne très bon, fatigue mais régénération tous les jours et réveil en fanfare, nature, rencontres, méditation, le bilan est parfait !

(J'ai utilisé l'appli PolarSteps pour partager mon journal avec mes proches, si vous voulez en savoir un peu plus, voici le lien : https://www.polarsteps.com/YanKiara/193 ... -yan-kiara.)

[dede]

Merci pour ce retour c'est tellement rare

[Dalmatien]

Merci, super experience

J'ai toujours trouvé que rajouter des sommets en plus de la traversée, c'est se fatiguer inutilement. Il vaut mieux reperer les coins et revenir ensuite, on en profite plus