Dalmatien a écrit : ↑19 mars 2025 10:55
Si je peux intervenir je resterais au tracé actuel. Il faut aussi prendre son temps et en profiter.
Pour aller de Juclar au Rulhe il faudrait passer plutôt par le Port de Fontargente et les étangs éponymes, superbe site. Sur le parcours il est possible de faire le detour par l'estany de la Isla et eventuellement le puc d'Anrodat (autrement plus facile que le Rulhe). Le lendemain l'étape Rulhe Hospitalet par le col d'Albe est magnifique (et pas si courte pour un randonneur moyen).
Merci pour vos interventions.
Pour répondre à Ipnaute, j'ai envie d'aller au refuge du Rulhe car il n'est pas très loin de chez mes parents qui sont à côté d'Ax et que je n'y suis encore jamais allée. Et aussi parce que je préfère randonner 7 jours plutôt que 6 Et que prendre mon temps me convient. Quand je regarde des photos des étangs de Fontargente, j'ai envie d'y faire une sieste direct
Concernant les propositions de Dalmatien, je suis en train de regarder la carte. Sur la carte ign Espagne, on voit un sentier qui monte directement au Pic d'Anrodat. Et sur une autre carte, je vois un sentier qui passe par le col d'Anrodat. Qu'est-ce que tu préconises? le passage par le col ou le tracé direct depuis le lac?
Ensuite, faut-il revenir en arrière et tout redescendre pour récupérer le sentier qui passe par le col de Fontargente? Sur visorando, il y a une fiche qui décrit le passage sur la crête et le Pic de Fontargente mais je ne crois pas que ce soit pour moi vu les commentaires sur le vide
Et pour le dernier jour, j'ai bien prévu l'itinéraire qui passe par le col de l'Albe
Le plus simple est de monter directement depuis le lac (je ne me souviens pas qu'il y ait un sentier mais ça monte direct dans l'herbe).
Effectivement je déconseille l'arête, il faut revenir attraper le sentier du port. Pour faire une jolie boucle il est possible de monter à l'estany de Cabana Sorda (en revenant au pont d'Inclès) en premier puis de prendre le sentier à flanc qui amène à l'estany de la Isla monter au pic et descendre reprendre le sentier du port de Fontargente assez près du port.
Ok, merci Dalmatien. Je ne sais pas si tu peux avoir accès à ma trace avec ce lien. C'est ce que j'ai cru comprendre de tes explications. Sinon, je demanderai directement au refuge de Juclar si c'est ok
Nin a écrit : ↑19 mars 2025 14:25
Merci pour vos interventions.
Pour répondre à Ipnaute, j'ai envie d'aller au refuge du Rulhe car il n'est pas très loin de chez mes parents qui sont à côté d'Ax et que je n'y suis encore jamais allée. Et aussi parce que je préfère randonner 7 jours plutôt que 6 Et que prendre mon temps me convient. Quand je regarde des photos des étangs de Fontargente, j'ai envie d'y faire une sieste direct
Les étangs de Fontargente méritent en effet une visite.
Bon avec tout ça, on a hâte de voir disparaitre la neige et de repartir vite dans ces beaux secteurs.
Rien de tel qu’une bonne journée pluvieuse de décembre pour revenir sur ce fameux trek abandonné en 2024 et finalement réalisé en juillet 2025. Au lieu de 6 nous n’étions plus que 4 mais le coeur y était !
Départ donc le samedi 5 juillet. La météo n’étant pas très favorable, annonçant orages dès la fin de matinée et pluies, nous avons commencé en raccourcissant la mise en jambes après avoir été gentiment déposés au parking de la Coumebière. Bien nous en a pris car si nous n’avons entendu que quelques grondements, la pluie elle est bien arrivée… mais nous étions confortablement abrités dans le refuge de Bassiès à tester tous les jeux de société. Ouf. Nous avons attendu la fin de journée pour profiter d’éclaircies et nous balader autour du refuge, vers les cascades.
Lendemain très ensoleillé et tous les abords des lacs étaient magnifiques puis descente vers Mounicou.
Pour notre 3e jour, il y avait le fameux dilemme sur l’itinéraire à suivre pour monter au Fourcat : par les Picots, par Tignalbu ou par Izourt. D’autant que le taxi Uber que j’avais réservé pour nous 2 mois auparavant pour nous avancer vers Arties ou le parking de Pradières annule la veille à 17h. Petit point météo à 6h du matin. A Mounicou, il fait grand beau mais le gardien du Fourcat, adorable, m’a conseillé de l’appeler aux aurores pour me dire ce qu’il en est plus haut. Il s’avère qu’au Fourcat, c’est le brouillard.
Après de nombreuses tergiversations, nous nous scindons en deux groupes de deux : mon père et son ami passeront par les Picots et nous passerons par Izourt. On est prêt à manger du dénivelé et des kms. 4H de marche sous le soleil et forêt magnifique sur la crête de Prunadière pour nous, puis ascension dans le brouillard, le vent et le crachin à partir d’Izourt. A quelques 500 mètres de l’arrivée, vers 14-15h je pense, nous retrouvons nos acolytes qui arrivent en même temps. Incroyable. On se réfugie au chaud et en discutant, je me rends compte qu’ils ne sont pas passés par les Picots mais par Tignalbu ! Ils se sont perdus un peu là haut sur la crête je pense, ont fait quelques allers-retours pour trouver la trace mais rien de méchant. Dîner délicieux au Fourcat avec un super plat végétarien pour moi, merci. Décidément ce refuge du Fourcat mérite d’être plus connu car il y avait très peu de monde alors que c’est vraiment un refuge extra.
Lendemain grand beau pour rejoindre le refuge de Sorteny et magnifique étape qui passe par le port de l’Albeille. On progresse assez doucement au début avec cet environnement assez sauvage qui entoure le Fourcat. Au loin, en face du refuge, je distingue le fameux col de Tristagne que nous avons descendu en 2023, descente raide et croulante comme je n’aime pas trop! Mais apparemment, le sentier a été refait et est devenu beaucoup plus praticable. En allant vers l’Albeille, rien de comparable mais nous cheminons dans le caillou, hésitons parfois entre plusieurs traces et je me dis que décidément, les abords du Fourcat ne sont pas évidents. Mais superbes.
L’arrivée à Sorteny, c’est le grand luxe avec douches chaudes à volonté et un ou deux demis sur la terrasse ensoleillée. La vie belle! On rigole et on en profite avant la longue étape qui nous attend, celle de Sorteny Juclar, que l’on redoute depuis un an et demi. Mais il fera beau ! Départ à 6h mais on n’est pas les plus matinaux. Des groupes de traileurs fous partent vers 4h30 sans un bruit… ou alors c’est moi qui écrasait sévère. Quand je pense qu’en démarrant les treks, je dormais à peine dans les refuges et ne faisais que somnoler ! Je crois que les choses ont pas mal changé depuis. Quoi qu’il en soit, vu que bonne nuit ou non, je me sens d’attaque pour randonner, je ne m’angoisse plus.
On démarre donc dans les fleurs innombrables et les arbres, là où a trouvé refuge un ours qui aurait été vu en juin dans le coin. A sa place, je resterais bien par là moi aussi ! Puis on grimpe vers le col du Pic de la Serrera. Il me semble que c’est là qu’on verra des isards, pas loin de la cabane en dessous du col. Après avoir réveillé un chevreuil la veille avant Sorteny. L’étape se fait bien et je pense qu’on arrive assez tôt à Juclar, avec suffisamment de temps pour se poser, faire un yoga (pas pour tous!), etc.
Petite étape le lendemain vers le Rulhe mais je n’ai pas regretté mon choix ! Pour les deux longues étapes, tout est passé sans problème. En revanche, c’est le lendemain que j’ai senti l’effort…
Donc repos tranquille et pique-nique vers Fontargente, il fait très beau et assez bon. On prend notre temps pour grimper au Rulhe. Là, superbe soirée avec un coucher de soleil fabuleux et une vue incroyable. En plus d’un repas végé extra et d’un gardien adorable. On reviendra, c’est sûr !
Dernier jour, on redescend à l’Hospitalet mais il s’agit d’abord de grimper autour du Pic de Fontargente dans cette zone magnifique où se succèdent les lacs. C’est beau.
Et voilà, 7 jours de passés. Vers 15h, on croise un groupe de scouts qui commence à grimper, un peu inquiet des cumulonimbus qui se forment ici et là. Ils ne sont pas près d’arriver au Rulhe parce qu’on en a descendu des mètres de cailloux ! Ils vont essayer de trouver un abri avant… Je préfère être à ma place.
Pour nous ce sera repos bien mérité avec le mauvais temps qui arrive.
Il ne nous restera plus qu’à prier pour qu’une belle fenêtre météo s’ouvre pour notre 2e trek d’août en bivouac du côté de Cauterets, déjà relaté !
C’était bien ! Et maintenant ? Y a plus qu’à préparer 2026, changer les chaussures (Doudou), voir ce que c'est que cette histoire d'apnée du sommeil en altitude (Doudou), renflouer le stock de bandages et racheter un nouveau stick pure essentiel (genou de Doudou en descente) et hop !
Et que prendre mon temps me convient. Quand je regarde des photos des étangs de Fontargente, j'ai envie d'y faire une sieste direct 
