En triant mes photos de la sortie de dimanche, je ne résiste pas au plaisir d'en partager quelques unes.
Après un mois de janvier d'antologie
, qui a mis à l'épreuve ma patience, j'ai retrouvé mes chères montagnes.Des retrouvailles prudentes, cause avalanche risque 4...
En route, je décide, à la vue du Cagire, Olympe de St Gaudens
, d'aller faire un saut dans ce coin. Le topo ski de rando de Satgé fera le reste : en route pour le Cap de Gauch.Depuis Couéu (870m), je prends le chemin (ou plutôt le devine sous 40 à 50cm de poudreuse) qui mène au col de Piéjau.
Dans la montée, je rattrape un groupe creusant une tranchée dans la forêt...
Le ciel, un peu couvert, se dégage complètement. Le Cagire :
En sortant de la forêt au-dessus du col (1450 environ) je découvre le panorama et fait la trace dans une magnifique poudreuse.
La course est facile, quoiqu'un peu longuette. Il suffit de suivre une crête ondulant de 1500 à 2150 avec 2/3 descentes. J'admire le pic de la Calabasse à gauche.
Il a fait (et fait encore) si froid, que les arbres sont totalement givrés.
Le Cap de Gauch est encore loin. Le vent devient terrible.
ressenti -20°?
En montant, un arbuste solitaire émerge de la masse de neige glacée :
Après 3h30 de bavante dans la neige molle puis le blizzard le sommet apparaît :
Le Pic de la Calabasse est tout proche. Avec le Mont Valier en arrière-plan :
Puis les Seigneurs locaux : le Maubermé
Le Crabère, fumant légèrement, avec sa voie de montée bien dégagée :
Complètement transi, je ne tarde pas au sommet. Je croise un skieur en descendant, puis un groupe dans le bas de la Pale.
Tout le chemin sur cette vue. C'est la course-poursuite avec le skieur qui doit mettre et enlever ses peaux à chaque coup-de-cul. Les raquettes, c'est bourrin, mais moins pénible.
De retour dans la forêt. Puis pause, à l'abri, à la cabane vers 1000m. La Station du Mourtis, en haut.
Dans les bois, une curiosité :
une boule de mousse gelée. Etonnant...
Bonne saison d'hiver à toutes et à tous.
Benoit
cela prend tout au plus trois petites minutes tout en grignotant un petit quelque chose ; n’y rien d’exceptionnel non plus, il arrive fréquemment de remettre les peluches plusieurs fois dans une sortie, ensuite, s’il faut le faire toutes les cinq minutes, évidemment 
, c’est le terrain qui est inadapté au ski, avec une course mal choisie ou mal étudier ; ou un choix, après tout 
