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Etape 46 : col de Pinata / refuge du Maupas
dimanche 3 novembre 2024
Des impératifs familiaux, la voiture encore en panne et une météo capricieuse pour bivouaquer ont reportés moult fois cette étape et d'autres. J'aurai aimé cette année finir au port d'Aygues Tortes. Raté!
J'ai dormi la veille sur l'immense parking de Superbagnères, 3 vans, 1 tente et moi, tranquille..
AR:
Le matin, c'est là-bas où je vais, le col des Crabioules. La veille, la météo prévue était au top, grand beau. Ce matin, changement radical, soleil voilé, vent et risque de petites ondées sur la frontière. Bref, c'est pas gagné!


Je pars tout de même de la centrale du Portillon avec le gros sac à 8 h 15, 7 °C.


A 8 h 40, il n'y a déjà plus de soleil. Je monte par le Pré de l'Artigue.


A partir de la cabane de la Coume, le vent est bien présent, j'arrive au col de Pinata à 10 h 30.


Traversée:
Je prends le chemin en pointillé qui descend vers le lac de Grauès.
Avant le lac Vert, je cherche un peu celui montant au lac Bleu.
Jusqu'à présent, le chemin était cool, maintenant, ce n'est plus du tout le cas! Une petite paroi à monter, facile grâce aux fers à béton plantés dessus.
Puis un autre caillou juste après que je contourne.
J'arrive au lac Bleu sous les bourrasques. Passage du barrage sur la passerelle. Heureusement qu'elle est courte, ça tangue avec le vent. Je commence à avoir du mal à marcher droit sous les rafales.
Peu avant le refuge du Maupas, pause casse-croute un peu abritée.
J'arrive au refuge à 13 h.
Je voulais aller au col des Crabioules l'après midi ou le lendemain matin en bivouaquant au refuge. Je n'ai pas peur de geler à pierre fendue la nuit, j'ai prévu des couches chaudes mais la météo est merdique, celle du lendemain n'est pas meilleure, plus de vent même. De plus, la neige dure dans les cailloux, ça ne m'inspire pas. En gros et au mieux, je ne vais prendre aucun plaisir, autant rentrer et tant pis si j'ai porté le gros sac, pas grave. Fin de la traversée pour cette année.
Lac d'Enfer:
AR:
Je cherche le chemin qui mène à la cabane de Sarnès. Je tourne un peu jusqu'à apercevoir un bâton avec un fanion. OK, ça doit être par là. Gagné, après ça descend, balisé avec des petits points bleus.

Arrivée sur le chemin en dessous:

Pancarte:

Le refuge est là haut:

Je pensais que c'était plat jusqu'à la cabane. Le doigt dans l'œil, des montées et descentes à souhait surtout à l'approche de la cabane. C'est assez long la traversée du cirque, 2 h entre le refuge et la cabane.



Il me semble voir le Maubermé:


Après la cabane, chemin discret que je perds un peu au-dessus de la mine des Crabioules.

Je ne suis pas sur de l'emplacement du col des Crabioules; l'année prochaine je l'aborderai de l'autre versant.


C'est encore assez long après, on aboutit sur le chemin touristique avec moults lacets. C'est pancarté mais seulement pour la montée. Peut être que comme pour le Carlit, il y a un sens de circulation!

Gouffre d'Enfer:

J'arrive à la voiture à 17 h 20, retour dans le Biros.
Traversée: 400 m
AR: 1135 m
Epilogue:
Moins de dénivelé que l'an passé et beaucoup moins d'avancée vers l'ouest. Faute à la météo, à la voiture et à un bonhomme avec un an de plus. J'ai aimé bien sûr la partie catalane que je connais bien mais également le luchonnais que je découvrais. L'année prochaine, le dur!
Je me suis avancé pour la suite: 7 étapes à la journée dont 3 au Pays Basque; j'envisage de continuer cette région au printemps si ce pu...n de brouillard me le permet.
Il n'y a pas beaucoup de monde qui a été intéressé par mes aventures mais ce n'est pas la quantité qui compte. Un grand merci à ceux qui ont suivi avec attention mon récit.
