Etape 42: Point à 1747 m sous le pic de Pouylané / Boums du Port
AR:
J'ai passé la nuit sur le parking de l'Hospice de france sans être embêté; seul un camping car discret.
Départ à 6 h 35, 11 °C.
Je prends le chemin de la vallée de la Frèche puis vers Fontaine Rouge que je passe sans voir de fontaine. Par contre, un peu plus loin, un abreuvoir à touristes:



J'atteins le point 1747 m ,à 7 h 30.
Traversée:
Je récupère le chemin en balcon, sympa ce chemin, ça monte doucement.
J'arrive à la frontière au Pas de la Mounjoye à 8 h 20. Celle là est bien défendue !
Le chemin, toujours efficace, passe sous le Soum de l'Escalette et j'arrive rapidement au pas de l'Escalette. Depuis 4 étapes, je n'ai pas progressé beaucoup vers l'ouest; je reprends cette progression.
Wahou!
Petite descente côté espagnol par un chemin taillé dans la roche.
Puis remontée au Puerto de la Picada à 2475 m.
Quelques marmottes, je quitte la Catalogne pour l'Aragon.
Dans la descente du col, je croise deux français qui me demandent si passé ce col, ça redescend côté français! Pft, ils randonnent à 2500 m sans carte et sans savoir où ils vont! Et ce ne sont pas des jeunes.
Dans le rétro:
Je rejoins le sentier venant de l'Hospital espagnol et le monde avec mais non bruyant.
Port de Vénasque à 10 h 50.
Encore un peu de neige, sympa.
Côté français avec le col de la Montagnette, étape suivante.
C'est beau les Boums du Port mais gâché par cette merde métallique à 2,4 M€. Un refuge à deux heures du parking, n'importe quoi! Il y a certainement un mec payé pour gâcher les beaux paysages.
Celui qui a autorisé ça, on devrait lui chatouiller les pieds avec une plume, le soumettre à la question, le mettre sur la roue, l'empaler!
Boums du Port à 11 h 10.
AR:
Descente monotone à part le torrent et un peu longuette, des lacets à n'en plus finir. Voiture à 13 h.
Traversée: 885 m
AR: 370 m
Un peu d'histoire ursine:
Les premiers écrits concernant un bâtiment à l'Hospice de France datent de années 1200. Depuis, il y a certainement beaucoup de choses à dire...
Odon Haurillon, célèbre guide et propriétaire de l'Hospice captura deux oursons en mai 1952 sur le chemin de l'
Impératrice. Agés de 4 à 5 mois et malgré l'interdiction de domestication, Odon et son épouse garderont les oursons en captivité. Nourris de lait, de miel, de soupe et de pain.
Le male mourut rapidement. La femelle survivra enchainée à un poteau. Les touristes venaient nombreux lui donner des sucreries faisant les affaires d'Odon. L'oursonne finit par mourir, au contact des hommes, à l'âge de 22 mois le 9 octobre 1953.
Tiré de : Les oursons des Pyrénées, Florent Antras, Vox SCRIBA
Une autre époque...