Jeudi 13 juin 2024
Départ à 6 h 30, 6 °C
Traversée:
Il suffit de traverser la nationale et de prendre le chemin balisé en GR qui conduit à Bausen. Chemin bien entretenu, ça ne va pas durer!


A Bausen, il y a deux chemins possibles: celui au sud par une piste et le second au nord que je prends.

Il a plu beaucoup la veille et probablement une partie de la nuit; c'est détrempé, ça ruisselle... Je suis vite trempé jusqu'aux cuisses dans les hautes herbes.

A part cette humidité (très différente de celle de l'autre côté de la Catalogne), le chemin est agréable, légèrement balisé sans jamais le perdre.

Il n'y a qu'en sortie de forêt qu'il disparait mais j'ai en point de mire la cabane. Cabane de Saplan à 9 h 10. Beaucoup de cervidés.





Par des sentes, je grimpe au Tuc des Trois Courets, arrivé à 10 h 15.







L'idée est de suivre maintenant la crête.

Mais j'ai repéré sur le Cap dera Tora des moutons et inévitablement deux chiens viennent à ma rencontre. Un patou qui se contente d'aboyer en restant à distance et un autre chien, marron, balaise (aucune idée de la race) qui vient au contact. J'ai déjà changé de direction en descendant côté français. Mais ça ne suffit pas au cleps , après s'être fait caressé, il me bloque le passage de tout son poids et m'oblige à descendre plus franchement. Une fois que j'ai compris la manœuvre, il me laisse tranquille et retourne à ses moutons, seul le patou me surveille. Partage des taches! Efficace.
Dans le coup, je dois descendre jusqu'à 1870 m et suivre des sentes qui continuent de descendre.




J'arrive à remonter hors sentier et rejoins la crête au col de Hont Hérède à 1902 m.


Tuc de Poujastou à 11 h 50 , casse croute. La vue



AR:
Je reviens au col de Hont Hérède et descends.

Rapidement, je pers la sente. C'est praticable, je descends tout droit.

Je vois un chemin mais qui tend à remonter, je ne veux pas retrouver les chiens. Je vise un chemin sur la carte mais il se trouve dans la forêt, je ne vais jamais le trouver!
Je prends une sente horizontale et peu après je vois en contrebas le chemin visé.
C'est raide mais dans l'herbe. Arrivé au chemin, je me change pour mettre le short; j'enlève les chaussures, le pantalon et là, des crampes dans les cuisses.

Ce n'est pas la première fois que j'ai des crampes. Je me rappelle lors de la descente du Mont Rouch à peu près à mi- descente. J'étais resté étendu une bonne demi heure, impossible de bouger. J'avais bien cru devoir passer la nuit sur place et avais mis un temps pas possible pour rejoindre la voiture à Salau.
Mes crampes passent rapidement, je continue tout doux à petits pas.
Cabane deth Miei:

Je dois me diriger vers une piste d'après la carte. Je la trouve un peu au pif. Enfin une ancienne piste à tracteur mais au moins je ne suis plus au radar.

Elle est un peu longue la descente, beaucoup de ruisseaux, mes pieds qui avaient séché sur la crête repartent dans le bain marie.
J'arrive à Les, de belles ruelles et maisons bien entretenues comme souvent dans les villages catalans et prends le GR 211 jusqu'au pont Dera Lana.




Belle balade! Rencontré personne sauf à Les.
Voiture à 15 h 30
Traversée: 1515 m
AR: 90 m